Ce jeudi, l’Agence Régionale de Santé tient une conférence de presse afin d’évoquer la situation du service d’Urologie au CHU Nord et sa nouvelle organisation.
En début de semaine, une mobilisation a été organisée pour s’opposer à la fermeture du service Urologie du CHU de La Réunion prévue le 1er juin.
Suite à cela, la direction de l’hôpital a annoncé qu’un partenariat avait été établi avec le groupe Clinifutur pour garantir la continuité des soins.
Lors de la conférence, Martine Ladoucette, directrice de l’ARS, évoque les différends qui règnent dans ce service. "Le service a implosé de lui-même. La médiation avec les chirurgiens du service n’a pas échoué puisqu’elle n’a pas pu avoir lieu. On était arrivé au bout d’une impasse."
La fermeture du service d’Urologie concerne près de 2 000 patients atteints de maladie de l’appareil urinaire de l’homme et de la femme, ainsi que ceux atteints d’une maladie de l’appareil génital masculin.
Après le 1er juin, ces patients devront aller consulter au CHU Sud, ou dans les cliniques privées.
Lors de la Commission des usagers (CDU), le nouveau dispositif de prise en charge des patients en urologie avec l’association du groupe CLINIFUTUR a été présenté dans toutes ses déclinaisons pratiques.
"Ce partenariat permet de garantir la continuité et la permanence des soins pour les patients et permet de maintenir une activité sur le site nord, dont le développement de la greffe rénale qui n’était plus faite depuis plus de 4 ans par les urologues du CHU", indique le CHU.