Les représentants des usagers du CHU de La Réunion et du groupe Clinifutur, ainsi que des usagers du service d’urologie du CHU Nord ont engagé un référé suspension à la suite de la décision de fermeture du service. Il est examiné ce vendredi au tribunal administratif.
Ce vendredi, un référé suspension, engagé par les représentants des usagers du CHU de La Réunion et du groupe Clinifutur, ainsi que des usagers du service d’urologie du CHU nord est examiné au tribunal administratif.
Le service Urologie du CHU de Bellepierre a fermé ses portes aux 2200 patients qui s’y rendaient régulièrement le 1er juin 2021. La décision avait été actée le 18 mai dernier, en raison de différends dans le service, évoqué par la directrice de l’ARS :
"La médiation avec les chirurgiens du service n’a pas échoué puisqu’elle n’a pas pu avoir lieu. On était arrivé au bout d’une impasse", quelques jours avant la fermeture effective.
Depuis, les patients sont pris en charge par le privé, à savoir le groupe Clinifutur, suite à la signature d’un partenariat avec le CHU.
La fermeture de cette unité, avait fait grand bruit et suscité l’incompréhension et la colère des personnes impactés, donnant lieu à une manifestation au mois de mai dernier de syndicats, d’usagers et de l’Association des Maires.
Le 24 juin, le docteur Clarisse Mazzola, ancienne urologue de Bellepierre conteste la fermeture de ce service devant le tribunal administratif. Le docteur Mazolla, appuyée par des patients et le représentant des usagers du CHU, avait fait deux recours. Le premier conteste la décision de fermeture du service et le second concerne sa nouvelle affectation au service pneumologie.
Les deux requêtes avaient été rejetées. La justice avait ici estimé qu’il n’y avait pas d’urgence.
À la sortie de l’audience, Clarisse Mazzola et son avocat Me Jérome Maillot, avaient annoncé leur décision de se pourvoir en cassation aux sujets des deux référés étudiés le 24 juin dernier.
À la sortie de l’audience de ce jour, une conférence de presse est prévue par les requérants, si la durée de l’audience le permet.