Ce lundi 26 juillet, la maire de Saint Denis s’oppose au confinement qui n’est pas une solution pérenne pour endiguer durablement la maladie selon elle. Pour Ericka Bareigts, un reconfinement pourrait fragiliser les personnes les plus vulnérables et les plus isolées qui subissent encore aujourd’hui les conséquences du premier confinement.
• Le déploiement d’un hôpital militaire accompagné d’un renfort de personnel pour soutenir les soignants épuisés par leur implication constante depuis le début de la crise sanitaire,
• Un renforcement de la médiation et la mise en cohérence des messages diffusés à la population afin de sensibiliser le plus largement possible au respect des gestes barrières, véritables remparts contre la circulation du virus. A Saint-Denis, plus de 250 actions de médiations par des médiateurs associatifs formés par l’IREPS ont été déployées depuis le début de la crise sanitaire, qui ont touché plus de 25 000 personnes à Saint Denis. Elles ont couvert l’ensemble des quartiers de la ville. Un flyer d’information a été distribué dans chaque boîte aux lettres de la Ville. L’ensemble de ces dispositifs a prouvé son efficacité significative à freiner la propagation du virus en favorisant le port du masque et l’ensemble des gestes barrières.
• La facilitation du parcours vaccinal pour toutes les Réunionnaises et tous les Réunionnais qui le souhaitent en proposant des solutions au plus proche des quartiers, particulièrement dans les écarts.
• Le renforcement du dialogue avec les autorités sanitaires afin de faciliter l’action de tous les acteurs et collectivités qui œuvrent quotidiennement au plus proche du terrain pour lutter contre la pandémie depuis le début de la crise sanitaire.
« Le confinement n’est pas une solution pérenne, je suis contre. Il faut expliquer, inciter, au respect des gestes barrières, mettre en cohérence les messages. Ils sont le premier rempart contre la maladie. Je demande également à l’ARS de poursuivre et d’intensifier la facilitation du parcours vaccinal au plus proche des territoires pour toutes les personnes qui le souhaitent. Nous devons anticiper et déployer un hôpital militaire armé en lits de réanimation, ainsi que des renforts humains dès à présent. Nous ne pouvons pas attendre les premières évacuations sanitaires pour en faire la demande.
Les indicateurs sont alarmants, l’épidémie menace la santé et vie des Réunionnais. Plus que jamais, il est nécessaire d’agir collectivement pour limiter la prolifération du virus, alors que le variant Delta renforce aujourd’hui les dangers liés à cette épidémie. Cette responsabilité implique à la fois une prise de conscience pour limiter les regroupements familiaux ou festifs, sources de nouvelles chaînes de transmission et une intensification de la sensibilisation. »
Face aux évolutions de l’épidémie ainsi qu’aux restrictions réglementaires, la ville de Saint-Denis s’est engagée pour le maintien d’un grand nombre de projets, dont les modalités se sont adaptées avec agilité. La désinfection des équipements, les contrôles de flux, des espaces et de la traçabilité se sont renforcés.