La circulation de la dengue à La Réunion est en forte hausse, avec un pic attendu dans l’île courant mai. Le nombre de cas pourrait être trois fois plus important que l’an dernier ; davantage de moyens sont déployés. Un arrêté préfectoral autorise les acteurs mobilisés à se rendre dans les propriétés privées.
Les acteurs de la lutte contre la dengue se sont réunis ce jeudi 14 février. La circulation du virus à La Réunion est en forte hausse, conduisant à la décision du préfet Amaury de Saint-Quentin de rassembler les différents services de l’Etat et des collectivités locales pour faire le point sur les actions à mettre en place.
Pic d’épidémie prévu en mai
Le Régiment du service militaire adapté de La Réunion (RSMA-) est ainsi entré en action. Olivier Reilhes, directeur adjoint de la Veille et de la Sécurité sanitaire à l’ARS-OI d’expliquer que le "pic de l’épidémie est prévu pour mai."
Dengue : entre 15 000 et 20 000 personnes pourraient être atteintes
Et selon les premiers éléments, l’Agence régionale de santé océan Indien (ARS OI) indique que le nombre de cas pourrait être trois fois supérieurs à ceux relevés en 2018. L’épidémie pourrait concerner cette année entre 15 000 et 20 000 personnes, en s’appuyant sur le nombre de cas recensés par semaine (environ 150).
Un arrêté préfectoral pour entrer chez vous
Les autorités redoutent le pire et cette fois haussent le ton. Un arrêté préfectoral autorise désormais tous les acteurs concernés à entrer dans les propriétés privées. En cas de refus ou d’absence des personnes, les maires pourront procéder à une mise en demeure.
Une très forte hausse de la circulation
Ce sont 145 cas qui ont été signalés la semaine dernière à La Réunion. Une augmentation importante après 2 semaines où environ 80 cas ont été signalés.
Ce sont plus de 400 malades depuis le début de l’année et la hausse est exponentielle.
L’Ouest est toujours un secteur très touché comme depuis l’année dernière, tout comme Saint-Pierre dans le Sud.
Mais de nouvelles zones sont aussi maintenant concernées comme La Rivière Saint-Louis qui représente plus de 20 % des cas.