C’est une pathologie, qui touche une femme sur dix, une maladie chronique peu connue, dont on ne parle que depuis quelques années. Ce lundi démarre la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose. Témoignage de Maëva, qui souffre d’endométriose depuis une dizaine d’années.
L’endométriose n’est pas une maladie qui se voit au premier coup d’oeil ; Maëva en souffre. Elle a 30 ans lorsqu’elle apprend qu’elle en est atteinte, alors qu’elle subit une opération liée à une grossesse extra-utérine. Sa vie est rythmée par des douleurs plus au moins importante, au fil des jours.
"J’avais des très grosses douleurs qui m’empêchaient de marcher, je pleurais tellement j’avais mal, ça coupait ma respiration et je passais beaucoup de temps au lit. J’ai une petite fille qui est née par fécondation in vitro il y a cinq ans. Quand elle était bébé, j’ai eu une très grosse douleur quand elle était dans mes bras et j’ai failli la lâcher. Ma mère était à côté de moi à ce moment-là et du coup elle m’a aidé à retrouver mon équilibre. Mon enfant c’est ce que j’ai de plus cher et pourtant j’ai failli le lâcher à ce moment tellement la douleur était très forte."
Sa rencontre avec un spécialiste de l’endométriose lui change la vie. Sa maladie étant reconnue, elle est intégralement prise en charge par la Sécurité sociale.
"J’ai subi une nouvelle opération et on m’a proposé différents traitements, des suivis au niveau kiné, etc. Aujourd’hui ça va beaucoup mieux, j’ai continué à faire ce que j’avais envie de faire. J’ai repris les études, j’ai continué les activités physiques que j’aimais faire même si j’avais mal."
Maëva continue toujours ses traitements et garde le moral tout en demandant aux femmes souffrant de cette maladie de tenir bon et ne pas hésiter à parler de sa maladie à son entourage, au corps médical ou à des associations qui sont là pour ça.