Ce vendredi est marqué par la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. L’occasion de faire le point sur cette maladie qui touche de plus en plus de Français.
La maladie d’Alzheimer est le sujet de la journée. Pour l’occasion, le Docteur Pierre Roelens nous explique en direct l’objectif de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer mais également cette maladie.
Ce vendredi, des bénévoles se sont donnés rendez-vous dans les marchés et les points de vente pour collecter de l’argent. "L’argent va être utilisé pour deux aspects : la recherche avec le financement des structures qui essayent de faire avancer la recherche contre la maladie et pour aider à la prise en charge quotidienne des patients."
Une prise en charge qui demande beaucoup de disponibilité de la part des aidants. "On a besoin de faire de la formation pour aider à maintenir les patients qui ici à La Réunion restent le plus souvent chez eux", explique-t-il.
Un chiffre qui ne cesse d’augmenter avec les années. "Il augmente avec le vieillissement. Le facteur de risque principal c’est l’âge." Avec les progrès qu’il y a eu à La Réunion, on doit s’attendre à ce que le nombre de patients augmente progressivement.
10 000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à La Réunion
Malheureusement, même si cette maladie touche de plus en plus de monde il n’y a pas de remède efficace contre cette maladie. "Les différentes recherches n’ont pas permis de trouver des médicaments efficaces", explique le docteur. Il rajoute : "Jusqu’à présent on avait des médicaments qu’on pouvait proposer contre la maladie pour accompagner les patients mais ils ont été déremboursés car on estimait que le service médicale n’était pas suffisant".
Un réel problème pour les médecins, les patients et les familles. "On est démunis pour trouver des solutions thérapeutiques aux patients. C’est la raison pour laquelle les dons seront utiles à la recherche car on espère faire avancer la connaissance du diagnostic et de la maladie."
Le Docteur Roelens explique que pour les aider il faut les former et les informer. "Il faut leur donner des recommandations et leur apporter le soutien du corps médical."
Le but des associations et des accompagnants est d’améliorer le quotidien des malades et de leurs proches pour affronter cette maladie, lourde à porter et à comprendre.
Les premiers symptômes sont les troubles de la mémoire. "Cela peut s’accompagner de difficulté de gestion de la vie quotidienne, des erreurs de reconnaissance des personnes, des actes que l’on fait. On se perd, on ne se reconnaît plus, on ne sait pas où l’on va."
La maladie peut évoluer vers des troubles plus complexes affectant la parole et le geste.