En 2021 à La Réunion, le centre AMP (Assistance Médicale à la Procréation) au CHU Sud a enregistré que 3 donneurs au total. Avec l’adoption de la PMA (procréation médicalement assistée) en septembre dernier, les couples réunionnais sont de plus en plus nombreux sur la liste d’attente. Le centre lance donc un appel à la générosité des Réunionnais.
Seulement 3 donneurs en 2021.
Au centre AMP (Assistance Médicale à la Procréation) au CHU Sud à Saint-Pierre a enregistré en 2021, seulement 3 donneurs de sperme au total. Un donneur peut engendrer plus de 10 enfants.
À La Réunion, depuis l’adoption de la PMA (procréation médicalement assistée) en septembre dernier, les couples réunionnais sont de plus en plus nombreux sur la liste d’attente. Ce sont des couples du même sexe ou encore des femmes célibataires qui souhaitent avoir un enfant.
"Depuis l’adoption de cette loi, on est passé d’une vingtaine de couples à une soixantaine de couples aujourd’hui. On est vraiment en manque de donneur à La Réunion. La file d’attente se rallonge de plus en plus et les donneurs ne sont pas aussi nombreux qu’on l’espérait", explique la docteur Nathalie Fontaine, responsable du centre AMP.
Pour donner son sperme, il faut tout d’abord contacter le centre AMP au 0262 35 94 21 ou sur le site internet : https://ampchureunion.com/acces-et-contact/
Pour être donneur, il faut-être âgé entre 18 et 45 ans et ne pas avoir de problème de santé.
"Il faudra faire un bilan de santé avec une prise de sang et une consultation avec une généticienne afin de vérifier si le potentiel donneur ne possède pas de maladies génétiques qui peuvent être transmises au futur enfant. Il faudra également faire un test sur la qualité du sperme bien évidemment. Les frais médicaux sont totalement pris en charge par le centre", souligne la Dr. Nathalie Fontaine.
Après les démarches, il faudra deux recueils de sperme afin de les congeler. Pour le donneur, il devra également donner son identité pour le futur enfant. À l’âge de 18 ans, il pourra s’il le souhaite connaître l’identité du donneur, une démarche obligatoire aujourd’hui. L’anonymat reste en place entre le donneur et le couple ou la personne receveuse.
Mattieu Patou-Parvédy