Depuis le début de la campagne près de 10 000 nouveaux inscrits ont rejoint le registre français des donneurs volontaires de moelle osseuse. Afin d’atteindre l’objectif des 20000 d’ici la fin de l’année 2021. Gaëlle a survécu grâce à une greffe de moelle osseuse malgré une chance infime de trouver un donneur.
Gaëlle se souvient du jour où elle a appris qu’elle était atteinte d’une leucémie.
Si son médecin restait prudent sur le diagnostique, elle n’avait aucun doute.
"Je ne sais pas pourquoi, dans ma tête, je me suis dit que c’était la leucémie. Deux jours après on m’annonce que c’est le cas. Toute ma vie a bousculé et je me suis retrouvé dans une chambre stérile. Je ne pouvais plus avoir de contact avec mon fils", explique-t-elle.
À l’époque, son fils a 4 ans et il assiste au combat de sa mère contre la maladie.
Gaëlle a une chance sur un million de trouver un donneur, et redoute d’attendre plusieurs années avant de recevoir un don. Heureusement, seulement quelques mois s’écoulent avant l’opération qui va lui sauver la vie.
"Je me disais que je vais sûrement pouvoir vivre ou encore renaître car je ne suis plus la même personne et surtout continuer à être maman", insiste-t-elle.
Aujourd’hui, Gaëlle est en bonne santé et tire des leçons de son combat contre la maladie.
"Je plaisante maintenant sur mon ancienne maladie car aujourd’hui je pète la forme. C’était aussi une vraie expérience, je me suis même dévoilée durant mon combat", affirme-t-elle.
Son nouveau combat, aujourd’hui est de sensibiliser sur le don de moelle osseuse et d’aider à sauver des vies.
"Mon but est de témoigner au maximum pour sensibiliser les personnes pour donner sa moelle osseuse", explique Gaëlle.
Aujourd’hui, les donneurs ne sont pas assez nombreux. Donner de sa moelle osseuse est un acte simple et sans risques pour le donneur.