Ce mardi 16 novembre, au tribunal de Champ Fleuri, 12 mois de prison avec sursis ont été requis à l’encontre d’un policier portois d’une quarantaine d’années, suspecté d’avoir diffusé des éléments d’enquête ainsi qu’une interdiction de fréquenter le Port, d’exercer son métier et de revenir au Port. Quatre mois de prison ferme ont été requis à l’encontre de Steven Morby.
Ce mardi 16 novembre, 12 mois de prison avec sursis ont été requis à l’encontre d’un policier portois d’une quarantaine d’années, suspecté d’avoir diffusé des éléments d’enquête ainsi qu’une interdiction de fréquenter le Port, d’exercer son métier et de revenir au Port. Quatre mois de prison ferme ont été requis à l’encontre de Steven Morby.
Le policier avoue avoir été "maladroit" dans ses conversations. "Je réfute de l’avoir aidé pour préparer sa défense", dit-il avant d’admettre qu’il savait beaucoup de choses sur cette enquête. C’est d’ailleurs d’un ton très calme que l’agent de police a répondu aux questions du président de séance.
Selon les dires du policier, toutes les informations fournies à Steven Morby, un Portois au casier judiciaire conséquent, n’avait qu’un but, selon le policier : l’attirer au commissariat. Pour la défense, ces informations n’étaient pas sensibles. "A aucun moment, ce fonctionnaire de police va puiser des informations dans l’enquête pour les livrer au supposé mis en cause", plaide l’avocat du policier, Jean-Jacques Morel.
Les enquêteurs de la sûreté départementale ont placé en garde à vue un de leur collègue en juin dernier. Le policier portois, âgé d’une quarantaine d’années, est suspecté d’avoir fourni des éléments d’une enquête concernant Steven Morby, un délinquant connu dans la cité maritime.
Pas plus tard que le 12 mai dernier, le Portois était condamné à 2 ans de prison dans une affaire de tentative d’extorsion de fonds. Son oncle, Jean D. écopait de 4 ans.
Ainsi, Steven Morby aurait bénéficié d’éléments secrets dans une enquête le concernant. Des échanges de SMS entre le caïd et le policier viendraient accréditer cette piste.
Le quadragénaire a quitté les locaux de Malartic cet après-midi. Il a été présenté au parquet et a reçu sa convocation devant le tribunal pour le 16 novembre prochain. Il a été placé sous contrôle judiciaire, en attendant le jugement.