L’ARS OI indique que 5 750 cas de dengue ont été confirmés depuis le début de l’année. L’épidémie se poursuit dans l’Ouest et le Sud, même si l’Agence observe une tendance à une stabilisation du nombre de cas et à une dispersion des cas sur l’île.
5 750, c’est le nombre de cas de dengue confirmés à La Réunion depuis le début de l’année. L’Agence régionale de Santé océan Indien (ARS OI) indique que l’épidémie tend à se stabiliser, mais elle se poursuit dans l’Ouest et le Sud.
Alors que nous sommes en hiver austral, cette circulation élevée de la dengue reste problématique.
Depuis le début de l’année 2018, 259 nouveaux cas sont recensés à La Réunion.
C’est la raison pour laquelle l’Agence indique que le préfet de La Réunion Amaury de Saint-Quentin organise ce mardi 10 juillet une "réunion du Groupement d’Intérêt Public – Lutte Anti-Vectorielle (GIP-LAV)."
"L’ensemble des collectivités concernées est invité à y participer", souligne l’Agence régionale de Santé.
La préfecture et l’ARS Océan Indien rappellent que les gestes de prévention (protection individuelle et élimination des gîtes larvaires) doivent être maintenus pour limiter au maximum la circulation du virus durant l’hiver austral et éviter une épidémie de plus grande ampleur au cours de l’été prochain.
- Protégez-vous des piqûres
- Eliminez les lieux où les larves se développent et videz tout ce qui peut contenir de l’eau
Si vous avez une forte fièvre, des douleurs articulaires, des maux de tête, une grande fatigue :
- Consultez immédiatement un médecin.
La promotion des gestes de prévention à appliquer par tous est au cœur de la lutte contre l’épidémie de dengue. C’est maintenant qu’il faut agir :
- En se protégeant des piqûres de moustiques au quotidien, on se préserve de la maladie et on évite ainsi de devenir à son tour contaminant et de participer au cycle de propagation de la maladie dans son entourage.
- En éliminant régulièrement toutes les situations d’eau stagnante -autour de son habitation, on peut véritablement diminuer les densités de moustiques et ainsi limiter le risque épidémique pour soi mais aussi pour l’ensemble de son quartier.