Le Docteur Mavingui annonce ce lundi 17 mai sur Antenne Réunion, qu’une souche locale, "B1 622" qui peut être appelée variant Réunionnais, a été identifiée. Ce sont 70 cas qui circuleraient actuellement.
Invité du 19H à vous sur Antenne Réunion, le Docteur Mavingui, microbiologiste à l’Université de La Réunion, directeur de recherche au CNRS, indique l’existence d’un variant Réunionnais :
"Il y a une souche locale qui peut être appelée variant Réunionnais. On l’a observé depuis les premiers jours de séquençage. Pour pouvoir confirmer qu’il existe une souche locale, il faut amener, non seulement les données génomiques, mais aussi en nombre suffisant et de façon spatio-temporel".
Le variant Réunionnais serait ainsi le B1 622, reconnu maintenant au niveau mondial, qui ne circule pour l’instant qu’ici à La Réunion, précise Patrick Mavingui.
À l’heure actuelle, ce sont 70 cas qui seraient identifiés, "qui sont répertoriés comme étant porteurs de la souche peï comme on dit", précise t-il. Les cas sont ainsi répartis sur l’ensemble de l’île, "Il n’y a pas de clusters précis" et ne seraient pas plus dangereux que les autres variants.
"Fort heureusement, jusqu’à présent, d’après les données épidémiologiques, ce n’est pas le plus dangereux. Il a une mutation qui est connue en termes de transmissibilité mais elle existe aussi chez les autres variants. Dans les hôpitaux, on a repéré le cas d’un seul patient, qui a été guéri. Il était dans une forme de sévérité aussi due à des symptômes de comorbidités"