La circulation virale de la COVID-19 poursuit sa décroissance sur l’île. Dans le courant des 7 derniers jours, le nombre de cas a diminué de 32%. Malgré cette accalmie, l’ARS met la population en garde : une nouvelle vague épidémique est toujours possible.
Pour la semaine du 7 au 13 mai 2022 à La Réunion, le nombre de cas hebdomadaires s’établit à 5 383 contre 7 865 la semaine précédente, correspondant à un taux d’incidence de 629 contre 919 la semaine dernière, soit une baisse de 32%. Le taux de positivité est également en diminution pour atteindre 27,9% (33,3% la semaine précédente). Au cours des 7 derniers jours, 8 décès liés à la Covid-19 sont à déplorer.
Malgré cette accalmie, l’ARS croit qu’une nouvelle vague épidémique est "toujours possible". "Quand vous regardez les épidémies par le passé, on a des périodes d’accalmie et puis ça reprend. C’est un virus qui mute. Il y a de nouveaux variants qui apparaissent. C’est une raison de plus pour se protéger et la meilleure des protections reste la vaccination", indique Gérard Cotellon, directeur de l’ARS.
L’ARS et la préfecture confirment la présence des sous-variants BA.4 et BA.5 d’Omicron sur l’île. Ces deux nouveaux sous-variants d’Omicron ont été découverts en Afrique du Sud où ils sont désormais majoritaires. Ils pourraient d’ailleurs s’imposer en Europe dans les prochains mois. Selon la Dr Christine Kowalczyk, présidente de l’Union régionale des médecins libéraux de l’Océan indien, "on n’a pas à s’en inquiéter pour l’instant".
La semaine dernière, l’ARS et la préfecture avaient confirmé par voie de communiqué la présence des sous-variants BA.4 et BA.5 d’Omicron sur l’île, à savoir :
- 2 cas de sous-lignage BA.4 ont été séquencés chez 2 personnes de retour d’Afrique du Sud, fin avril
- 1 cas de sous-lignage BA.5 a été séquencé chez 1 personne de retour de l’île Maurice, fin avril.
De son côté, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a classé il y a quelques jours BA.4 et BA.5 comme étant des sous-variants “préoccupants”.
Sous-variants Ba.4 et Ba.5 : vers une probable "reprise" des contaminations en Europe
Selon la Dr Christine Kowalczyk, présidente de l’Union régionale des médecins libéraux de l’Océan indien, "on n’a pas à s’en inquiéter pour l’instant".
"C’est clair qu’ils vont faire comme les autres variants, ils vont petit à petit prendre le pas sur les autres. En Afrique du Sud, ces variants avaient fait repartir l’épidémie, mais il n’y avait pas d’incidence sur la mortalité, pas plus qu’avec Omicron. On peut se rassurer. Les personnes non vaccinées seront quant à elles à risque dans une éventuelle reprise de l’épidémie", fait-elle savoir en entrevue avec LINFO.re.