L’épidémie de coronavirus qui continue de se propager dans le monde est l’objet de nombreuses discussions et suscite parfois la psychose, et ce n’est pas l’annonce des premiers décès aux États-Unis et en Australie qui vont faire retomber la tension. L’inquiétude concernant sa dangerosité est-elle justifiée ?
Plus de 3 000 personnes sont mortes pour plus de 86 000 infections. Une soixantaine de pays sont concernés par l’épidémie de coronavirus. Sur le territorial, 130 cas sont recensés.
Des chiffres qui ont de quoi susciter l’inquiétude. Sans tomber dans la psychose, ni occulter les risques liés au coronavirus, le coronavirus occupe les esprits et inquiète.
Pourtant, sans fermer les yeux sur le risque de mortalité ni minimiser les conséquences, le coronavirus serait bénin dans environ 80 % des cas, et critique dans 4,7 % des cas (source : centre chinois de contrôle et de prévention des maladies).
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indique néanmoins que le taux de mortalité serait de 3 %. Le coronavirus serait donc plus mortel que la grippe saisonnière. Toutefois, il serait moins virulent que les précédentes formes de coronavirus qui ont sévit auparavant.
Autre raison de relativer tout en restant prudent, le coronavirus se transmettrait moins facilement que la rougeole ou le Sras.
Des mesures de précaution à adopter
Afin de limiter la propagation du virus il existe de mesures simples à adopter en prévention. Il est préférable de tousser ou d’éternuer dans le creux de son coude ou dans un mouchoir. Ne pas hésiter à se laver régulièrement les mains, surtout après avoir toussé ou éternué.
Parmi les gestes barrière à mettre en application, le fait d’éviter de se toucher le visage. L’Agence de santé indique en effet qu’en moyenne, "notre main entre en contact avec notre visage jusqu’à 3 000 fois par jour."