Ce samedi, c’est la journée mondiale de la contraception. Avec cette observation : le nombre de grossesses précoces non désirées à La Réunion est en baisse. Une bonne nouvelle qui peut se justifier par la multiplication des acteurs sur le terrain, comme dans dans les établissements scolaires. Et parmi les méthodes utilisées, la stérilisation définitive masculine, qui ne fait pas l’unanimité.
C’est un moyen de contraception un peu insolite : avoir recours à une opération chirurgicale chez les hommes pour ne plus avoir d’enfants.
Les réactions des principaux concernés sont mitigés…
"Pour ceux qui ne veulent plus avoir d’enfant c’est l’idéal. Après il faut bien faire en son âme et conscience"
"C’est bizarre, je suis contre car ça c’est naturel. Certains n’ont pas la chance d’avoir des enfants donc enlever cette possibilité, non"
Depuis 2010, cette pratique se démocratise en France. Selon les informations de l’Assurance Maladie, le nombre de vasectomies pratiqué sur notre territoire est multiplié par 5 en seulement 9 ans. A La Réunion, le docteur Emmanuelle Thore-Dupont se veut rassurante sur le sujet, et encourage cette pratique.
"La contraception définitive pour l’homme et très simple et sécurisé. Il n’y a pas d’effet secondaire embêtant, c’est beaucoup plus simple qu’une stérilisation définitive pour la femme."
Toutefois, si cette opération limite le risque de grossesse lors d’un rapport sexuel, il ne protège pas contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Le préservatif reste plus efficace sur ce point.