Claude Gindrey, anesthésiste réanimateur, est l’invité du 19h d’Antenne Réunion. Il évoque le potentiel de la chloroquine pour soigner le Covid-19.
La chloroquine pour soigner le Covid-19 : elle fait controverse, et grand bruit dans la communauté médicale.
Docteur Claude Gindrey auditeur à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), anesthésiste réanimateur est sur le plateau d’Antenne Réunion.
Il évoque l’étude qu’il souhaite mener ici à La Réunion. Dans un communiqué, le CHU fait valoir que cette initiative n’est ni soutenue par le CHU ni par la direction générale de la Santé.
"Ça fait longtemps que le corps des auditeurs de l’IHEDN est à l’écoute puisque c’est une menace qui nous semblait importante. Nous travaillons depuis plusieurs semaines, on sait qu’il y a des solutions, il y a deux choloroquines. Nous savons que l’équipe de Marseille a une solution thérapeutique on l’a su et on a prévenu la direction générale de la Santé qui nous a donné l’aval pour présenter deux projets, l’un pour protéger nos patients en leur donnant hydroxi-chloroquine. Et nous travaillons avec nos collègues malgaches pour qu’ils puissent en disposer et se défendre davantage du virus."
"On ne comprend pas la controverse. Nos collègues qui nous reprochent d’agir vite sur la chloroquine n’ont aucune démarche scientifique. Nous sommes un groupe de 300 personnes a avoir réfléchi sur ces protocoles. Nous sommes soutenus par la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation, le Syndicat national des anesthésistes réanimateurs de France, l’Insern nous soutient."
"On ne peut pas mener cette étude que sur l’hôpital car nous n’avons pas suffisamment de patients. Elle ne peut être menée que sur un grand nombre de soignants exposés."