Présente depuis plusieurs années sur le marché, la cigarette électronique est une alternative à la cigarette dite classique. Le ministère de la Santé et de la Prévention souhaite faire rembourser la cigarette électronique par la sécurité sociale.
Cette nouvelle est plutôt contestée par les fumeurs. Beaucoup ont peur d’un abus. "Si c’est pas suffisamment encadré, tout le monde viendra se faire rembourser sa cigarette électronique".
D’autres restent sceptiques. "Il y a trop de zones d’ombre sur la composition des liquides, si ça se trouve, c’est pire qu’une cigarette au tabac".
Malgré les zones d’ombre présente concernant la cigarette électronique elle permet de contrôler son taux de nicotine contrairement à une cigarette classique. "La personne qui fume a habitué son corps à recevoir une dose journalière de nicotine. Dans la cigarette électronique dans le produit qu’on va mettre à l’intérieur, on va mettre différents dosages de nicotine. En général, quelqu’un qui va fumer un paquet de cigarette par jour, un paquet de 20, on donne généralement du 12 mg ", exprime Stéphane Mierzwa, responsable de magasin.
Le ministre de la Santé a annoncé un potentiel remboursement de la cigarette électronique dans son futur plan anti-tabac. Elle pourrait être reconnue comme un outil de sevrage tabagique.
"J’envisage d’ouvrir cette possibilité de prescription également aux pharmaciens qui sont confrontés à ces fumeurs qui veulent arrêter... c’est sur la table dans le cadre du prochain plan anti-tabac" a déclaré François Braun, le ministre de la Santé et de la Prévention
Les patchs ou autres traitements médicaux restent les prises en charge de référence. Le vapotage pourrait être une bonne alternative "certains fumeurs ne parviennent pas à s’arrêter de fumer avec les moyens conventionnels d’aides au sevrage tabagique et que la cigarette électronique dans ce cas quand elle est utilisée de façon exclusive peut-être une alternative intéressante. le vapotage est différent du tabagisme bien moins toxique même s’il n’est pas inoffensif ", explique David Mété, médecin, chef service addictologie au CHU de La Réunion.
Reste à voir la réglementation que le gouvernement souhaite mettre en place sur cet outil...