Comme chaque année, le 4 février marque la Journée mondiale contre le cancer. C’est l’occasion de sensibiliser sur la prévention et le traitement de la maladie.
Comme chaque année, le 4 février marque la Journée mondiale contre le cancer.
Zoom sur le cancer du col de l’utérus, 3e cancer féminin à La Réunion.
Le cancer du col de l’utérus touche 50 à 70 Réunionnaises chaque année.
Il est possible de le vaincre grâce à la vaccination des adolescents et au dépistage précoce.
Chaque année en France, 3 000 femmes sont touchées par le cancer du col de l’utérus. La plupart d’entre elles ont entre 25 et 65 ans.
C’est pourquoi le dépistage est recommandé aux femmes de cette tranche d’âge, sans symptômes, ni antécédents.
Ce cancer est l’un des seuls qui peut être éradiqué. Le dépistage efficace, permettant la détection de lésions précancéreuses, reste pourtant encore trop peu pratiqué : 40 % des femmes concernées ne se font pas ou pas assez régulièrement dépister.
Le cancer du col de l’utérus est causé par des virus appelés « papillomavirus humains » ou HPV. Très fréquents, ces virus se transmettent le plus souvent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Le préservatif ne permet pas de s’en protéger complètement. Il arrive que l’infection due aux HPV entraîne des lésions au niveau du col de l’utérus, qui peuvent évoluer vers un cancer.
Il existe deux moyens de limiter le risque de développer un cancer du col de l’utérus. Les recherches ont fait évoluer les procédures pour l’enrayer.
Toutes les femmes de 25 à 65 ans, en l’absence de symptôme et d’antécédent, sont concernées. Le test peut être réalisé même si la femme est enceinte. Entre 25 et 29 ans, le test est à réaliser tous les 3 ans puis, à partir de 30 ans, tous les 5 ans. Il s’effectue chez un médecin ou une sage-femme.
Ce professionnel de santé prélève délicatement des cellules au niveau du col de l’utérus afin de les analyser. Ces derniers mois, Le CRCDC La Réunion a envoyé un courrier aux femmes qui n’ont pas fait ce test depuis au moins trois ans. Nous les invitons vivement à prendre RDV chez un médecin ou une sage-femme.
Dans le cadre du dépistage organisé, l’examen est pris en charge à 100 %, sans avance de frais !