La Journée mondiale du diabète s’est déroulée ce jeudi. Camille, 11 ans, nous livre son témoignage. La jeune fille, diabétique de type 1 et insulino-dépendante, doit se construire avec sa maladie.
Vivre avec le diabète n’est jamais anodin. En mars dernier, le couperet tombe, Camille est diabétique. Une nouvelle encore plus dur quand on n’a que 11 ans.
C’est grâce à une petite pompe, directement reliée à son bras, que Camille s’injecte de l’insuline à chaque fois qu’elle mange.
Son pancréas ne fabrique plus l’insuline, l’hormone en charge de régler sa glycémie. Elle doit s’en injecter elle-même à l’aide d’une pompe. "On me demande souvent tout ce que j’ai sur moi, quand je fais du sport, il faut faire attention également. Lorsque je suis en hypo, je dois souvent vérifier ma glycémie pour voir si la pompe a un problème ou pas."
Régulièrement, Camille doit vérifier son équipement ; il faut d’abord charger la pompe en insuline. Ensuite, il faut se montrer minutieux pour se réimplanter le cathéter. Une opération que Camille devra effectuer toute sa vie. Mais aujourd’hui elle peut compter sur l’aide de ses parents, qui eux aussi vivent avec la maladie au quotidien.
"Ça fait mal au cœur car elle dit ne me piquez plus, laissez-moi mourir, je n’en veux plus de ces piqûres. Des fois on a envie de lui dire que c’est pour sa santé. C’est vrai qu’elle est jeune mais on essaye de trouver des mots. On vient voir toutes les trois heures. La nuit quand c’est trop haut, on réinjecte une dose d’insuline. C’est un vrai numéro d’équilibriste, elle essaie d’être équilibrée mais c’est dur", confie sa mère.
Vivre avec la maladie, le regard des autres mais en gardant le sourire. C’est le défi de Camille, 11 ans et déjà diabétique.