Ce vendredi, c’est la Journée mondiale du sommeil. L’occasion de s’intéresser à l’apnée du sommeil qui peut concerner tous les âges.
La Journée mondiale du sommeil ce déroule ce vendredi 15 mars. Parmi les troubles du sommeil, l’apnée du sommeil. À l’unité Sommeil du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bellepierre, plus de 4 000 patients sont atteints par la maladie.
"L’apnée du sommeil est une pathologie respiratoire nocturne chez des gens qui présentent des caractéristiques physiologiques et anatomiques particulières. Et qui pendant leur sommeil, vont présenter des troubles respiratoires, un arrêt de la respiration, que l’on appelle l’apnée, qui entraîne un sommeil de mauvaise qualité", indique le docteur Virgile Gasaille, responsable de l’Unité sommeil au CHU de Bellepierre.
Fatigue constante, mot de tête ou encore ronflement bruyant sont les principaux symptômes de l’apnée du sommeil, à l’Unité du sommeil du CHU de Bellepierre, les médecins prennent en charge des patients atteint de cette maladie…
Les conséquences de cette maladie peuvent être grave, certaines personnes peuvent s’endormir au volant, cette pathologie peut s’aggraver lorsque le patient est en surpoids ou en obésité mais elle peut aussi avoir des répercussions sur d’autres maladies telles que le diabète ou l’hypertension. Ce trouble du sommeil peut aujourd’hui être facilement traiter.
"Il y a des apnées, légères, modérées et sévères. Nous traitons ces dernières ou les plus symptomatiques. Le traitement de référence c’est la ventilation nocturne. Avec la mise en place d’une machine qui va permettre de maintenir une respiration constante au cours de la nuit. Elle va permettre de limiter, diminuer voire de faire disparaître ces apnées. Les patients retrouvent un sommeil de bonne qualité et les symptômes disparaissent", poursuit le responsable de l’Unité sommeil au CHU de Bellepierre.
Dans une chambre, les patients y passent à tour de rôle, plusieurs nuits par semaine. Les médecins observent l’état des malades pendant leur sommeil pour évaluer au mieux la pathologie et ainsi pouvoir soigner sans difficulté les prochains patients.