Ce mardi 26 septembre est célébrée la Journée mondiale de la contraception. L’occasion de faire le point sur l’évolution des moyens contraceptifs utilisés, et les usages qui varient selon l’âge.
La Journée mondiale de la contraception se déroule ce mardi 26 septembre. Même si aujourd’hui les femmes sont 36 % à la prendre, contre 45 % en 2010, la pilule reste le moyen de contraception le plus utilisé, comme Emmanuelle.
La pilule et l’implant restent les moyens de contraceptions les plus utilisés, surtout chez les jeunes femmes.
D’autres se questionnent sur la prise d’hormone au quotidien. "On ne fait pas assez attention aux produits que nous prenons. Il n’y a pas assez d’études et celles disponibles ne sont pas assez accessibles", estime une femme.
Les chiffres des interruptions volontaires de grossesses (IVG) non désirées restent importants. Même s’il faut noter une amélioration de la couverture par la contraception, il y a encore des progrès à faire.
"Pour les jeunes, il y a tout ce qui est implant, car on n’a pas besoin d’y penser, donc pas de risque d’oublier de prendre sa contraception, et c’est très faiblement dosé. Autre moyen, les micro-pilules progestatives qu’il faut prendre régulièrement. C’est un peu plus dur pour les jeunes, mais je sais maintenant qu’il existe des applications qui servent de rappel", explique le Professeur Peter Von Théobald, chef du service Maternité du CHU Nord.
"Pour les patientes en pré-ménopause, après 40 ans, ce sera plutôt de la progestérone en continu, de façon plus dosé, car cela permet de traiter en même temps les symptômes liés à la pré-ménopause. Autre moyen très fréquemment utilisé, le stérilet, en cuivre ou avec progestérone.
"Beaucoup moins qu’autrefois, le retrait, la méthode des températures ou l’examen de la glaire. En revanche, ce qui se fait de plus en plus, c’est la pilule du lendemain, qui arrive à percer chez les adolescents, c’est de plus en plus utilisé", rappelle le chef du service Maternité du CHU Nord.