A La Réunion, depuis 2014, le Réseau de Surveillance des IST (RésIST) enregistre chaque année "une augmentation des cas déclarés de gonococcies et de syphilis". Les enquêtes montrent que les infections à gonocoques et à chlamydiae sont deux fois plus fréquentes qu’au niveau national.
L’Agence Régionale de la Santé (ARS OI) rappelle à la population que le préservatif et le dépistage restent les moyens les plus efficaces à adopter et à conserver tout au long de sa vie sexuelle pour se protéger.
Une fois encore, il est également nécessaire de se faire dépister pour détecter une Infection Sexuellement Transmissible (IST) car elle peut en cacher une autre...
Le VIH-Sida est la maladie sexuellement transmissible la plus connue du grand public.
Néanmoins, l’ARS OI rappelle que d’autres maladies transmises aussi par contact sexuel sont beaucoup moins connues alors qu’elles deviennent de plus en plus fréquentes à La Réunion : "la syphilis, la gonococcie (chaude pisse), l’herpès génital, les infections à chlamydiae, à trichomonas, aux papillomavirus".
Les IST n’ont pas forcément de conséquences visibles mais les conséquences peuvent être dramatiques.
A La Réunion le Réseau de Surveillance des IST (RésIST) enregistre chaque année une augmentation des cas déclarés de gonococcies et de syphilis et ce, depuis 2014/
Pour plus de précision : à La Réunion, les infections à gonocoques et à chlamydiae sont deux fois plus fréquentes qu’au niveau national.
L’ARS OI révèle que sont concernés autant les hétérosexuels que les homo-bisexuels, ainsi que les femmes qui représentent une part non négligeable des cas enregistrés.
Par exemple, "les hétérosexuels représentent 43% des cas de syphilis à La Réunion contre moins de 20% en métropole. Cette différence est particulièrement marquée pour les femmes qui représentent, localement, près de 27% des syphilis récentes contre 4% au niveau national. Il en est de même pour les gonococcies".
Par ailleurs, en l’absence de dispositif de déclaration obligatoire, les travaux menés dans l’île et les données du réseau RésIST alertent depuis 2014 sur la survenue de cas de syphilis chez des femmes enceintes ou en âge de procréer et sur la persistance d’un risque de survenue de cas de syphilis congénitale. Ce qui a été confirmé par la survenue de deux cas connus en 2017.
Vous connaissez bien le VIH Sida, mais connaissez-vous la syphilis, la gonococcie, l’herpès génital, l’infection à Chlamydiae, au Trichomonas, aux papillomavirus ? Ce sont toutes des infections qui s’attrapent par des relations sexuelles non protégées.
Comment se transmet une IST ?
- On peut avoir une IST lors d’une relation sexuelle non protégée, sans préservatif.
- La mère peut aussi la transmettre à l’enfant si l’infection a eu lieu pendant la grossesse.
Comment savoir si on a attrapé une IST ?
Elles peuvent donner des symptômes (écoulement, boutons, démangeaisons…), mais le plus souvent elles ne donnent aucun signe.
Si ces IST ne sont pas traitées, elles peuvent causer des problèmes de santé graves, provoquant la stérilité, le cancer du col de l’utérus et des complications chez l’enfant à naître…
Par exemple, la syphilis congénitale peut avoir des conséquences tragiques :
- Une femme enceinte malade peut accoucher prématurément ou accoucher d’un enfant mort-né.
- Les nouveau-nés infectés peuvent présenter des malformations et un retard de développement
Une épidémiologie spécifique à La Réunion
A La Réunion, depuis 2014, le Réseau de Surveillance des IST (RésIST) enregistre chaque année une augmentation des cas déclarés de gonococcies et de syphilis et les enquêtes montrent que les infections à gonocoques et à chlamydiae y sont deux fois plus fréquentes qu’au niveau national.
"Sont concernés autant les hétérosexuels que les homo-bisexuels, ainsi que les femmes qui représentent une part non négligeable des cas enregistrés. Par exemple, les hétérosexuels représentent 43% des cas de syphilis à La Réunion contre moins de 20% en métropole" explique l’ARS OI.
Avant de poursuivre : "cette différence est particulièrement marquée pour les femmes qui représentent, localement, près de 27% des syphilis récentes contre 4% au niveau national. Il en est de même pour les gonococcies".
Par ailleurs, "en l’absence de dispositif de déclaration obligatoire, les travaux menés dans l’île et les données du réseau RésIST alertent depuis 2014 sur la survenue de cas de syphilis chez des femmes enceintes ou en âge de procréer et sur la persistance d’un risque de survenue de cas de syphilis congénitale. Ce qui a été confirmé par la survenue de deux cas connus en 2017".
(Source : ARS OI)