Pour reconstituer les réserves de sang avant les départs en vacances, l’EFS a organisé une campagne de prélèvement toute la journée au Parc des expositions, lors de la Journée mondiale du donneur de sang de ce mercredi 14 juin. Beaucoup de donneurs réguliers, d’autres ont fait la démarche pour la première fois. L’occasion de sensibiliser au don du sang, et plus globalement de savoir quel est son groupe sanguin.
O, A, B, AB ?
Même pour les donneurs réguliers le doute persiste pour savoir à quel groupe sanguin ils appartiennent.
Lucette donne son sang depuis plusieurs années. Elle connaît bien son groupe sanguin. Ce n’est pas le cas de sa fille Héloïse qui l’accompagne pour la première fois.
"Avec tout ce qui se passe, c’est bien de savoir son groupe sanguin. J’ai emmené ma fille avec moi, comme elle n’a jamais donné, donc on saura pas."
"C’est bien de savoir son groupe sanguin, avec tout ce qui se passe"
Héloïse va devoir être patiente. Les analyses en laboratoire permettent de déterminer le groupe sanguin dès le premier prélèvement. Mais elle va devoir donner une deuxième fois pour obtenir la carte de donneur avec le groupe sanguin inscrit dessus.
"C’est une règle médico-légale. Il faut deux prélèvements différents, de deux personnes différentes, et à deux moments différents, pour prouver le groupe sanguin de la personne. Quand on donne, on a souvent envie de savoir tout de suite, mais il faudra patienter", explique Laura Grondin, infirmière à l’Établissement français du sang (EFS) de La Réunion.
"Savoir si on est donneur universel"
Nicolas et Ludovic donnent également leur sang pour la première fois. Ils sont curieux de connaître leur groupe sanguin.
"Au moins, on peut savoir à qui on donne, si on est donneurs universels, cela peut aider".
Ludovic de poursuivre : "C’était un frein pour moi au départ, de ne pas connaître mon groupe sanguin. Je pensais qu’il fallait absolument le savoir."
120 donneurs bénévoles par jour sont nécessaires pour aider les 10 000 malades réunionnais.