Pascal de Sutter, professeur à l’Université de Louvain, psychologue et sexologue est l’invité du 12h30 d’Antenne Réunion.
La sexualité : un sujet tabou ?
Les jeunes plus libres que leurs aînés pour parler d’un sujet tel que la sexualité ? Pas forcément rétorque Pascal de Sutter.
"Peut-être plus libres à certains niveaux, mais moins libres à d’autres. Ils manquent souvent d’une bonne éducation sexuelle. Parce que l’éducation qu’ils reçoivent par le porno ce n’est vraiment pas la bonne éducation sexuelle, et, à l’école, c’est parfois un petit peu pauvre".
Pour le sexologue, il faut parler de la sexualité avec ses enfants "en fonction de leur âge et selon leur niveau de compréhension. Il faut en parler ouvertement, sans tabou".
Autre question fréquemment posée : la fréquence idéale des rapports sexuels. Pascal de Sutter met plutôt en avant le risque de la diminution de l’envie : "Moins on le fait, moins on en a l’envie. Et, à l’inverse, quand on le fait trop, on est dans l’obsession, dans l’hypersexualité, c’est aussi problématique. Quelques fois par semaine est une fréquence raisonnable ".
"Oui, il y a un mode d’emploi, des principes de base. C’est un art qui s’apprend. C’est la raison pour laquelle nous avons fondé l’académie des arts de l’amour avec ma collègue Julie Duchemin. Or, malheureusement, il n’y a pas d’école pour apprendre cet art. Il y a un minimum de recette à apprendre et c’est ça que nous donnons aux gens".
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Retrouvez l’intégralité de l’interview de Pascal de Sutter, professeur à l’Université de Louvain, psychologue et sexologue, dans la vidéo ci-jointe.
