Mardi matin, l’arrêté "sucre" a été publié au Journal officiel (JO). Une bonne nouvelle pour cet arrêté qui a pour but, depuis deux ans, d’assurer la garantie nutritionnelle en Outre-mer.
3 ans après le vote de la loi Lurel s’attaquant aux produits agro-alimentaires, ce sont désormais les produits locaux qui sont visés, avec la publication ce mardi 24 mai de l’arrêté "sucre", au Journal officiel (JO).
Les sodas par exemple sont souvent 10 à 50 % plus sucrés que des produits comparables vendus en Hexagone.
Suite à la publication du décret "Sucre" au Journal officiel, Fridor Funteu, diététicien nutritionniste, s’est exprimé dans le 12h30 d’Antenne Réunion.
Lors de la Journée européenne de l’obésité, qui s’est déroulée ce lundi 23 mai, un chiffre définit bien l’importance de ce problème dans l’île : un Réunionnais sur six souffre d’obésité.
Lutte contre l’obésité et le diabèteAutreproblématique, le diabète, qui concerne un Réunionnais sur huit (plus de 93 000 diabétiques)
Publication de l’arrêté "sucre" au Journal officiel
Au lendemain de cette Journée, les professionnels de santé et les associations disposent d’un nouveau moyen de lutte contre ce fléau. En effet, l’arrêté "sucre" a été publié hier au Journal officiel (JO).
Dans un communiqué, la députée Monique Orphé salut cette publication et de mettre en avant sa portée. "La publication de cet arrêté permet l’entrée en vigueur de l’article 2 de la Loi santé visant à prohiber le taux de sucre dans les denrées alimentaires vendues en Outre-mer".
"Mettre fin à une inégalité injustifiée entre La Réunion et l’Hexagone"
Et de poursuivre : "Cet arrêté va mettre fin à une inégalité injustifiée entre les produits fabriqués à La Réunion et ceux similaires fabriqués en Hexagone".
Certaines boissons et produits laitiers contenant jusqu’à 48 % de sucre en plus
Pour cela, elle souligne la différence de teneur en sucre de certains produits péi et ceux métropolitains. "Les boissons sucrées non rafraîchissantes consommées en Outre-mer peuvent avoir un taux de sucre supérieur de 48 %. Il en est de même pour les produits laitiers".