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L’Agence Régionale de la Santé (ARS-OI) révèle qu’au cours des deux dernières semaines, 29 nouveaux cas autochtones de dengue ont été identifiés à La Réunion.
Depuis fin mars, la circulation du virus de la dengue s’intensifie surtout dans les communes de Saint-Leu et de Saint-Louis
L’ARS-OI (Agence Régionale de la Santé) annonce que 29 nouveaux cas autochtones de dengue ont été identifiés en seulement 2 semaines sur le département.
Les foyers les plus actifs se situent à Saint-Leu et Saint-Louis. Des cas de dengue ont également été identifiés à Saint-Joseph, Le Tampon et Saint-Pierre.
Afin de limiter les risques de propagation de la maladie dans l’île, l’ARS Océan Indien engage "l’ensemble de la population et particulièrement celle des communes concernées, à se protéger et à lutter contre les moustiques".
Toujours selon l’ARS-OI : "la circulation virale pourrait continuer à s’intensifier dans les semaines à venir compte tenu des conditions météorologiques actuellement très favorables à la prolifération des moustiques vecteurs".
L’ARS OI maintient le niveau 2A du dispositif ORSEC de lutte contre la dengue et le chikungunya : « Identification d’une circulation virale modérée autochtone - apparition d’un ou plusieurs regroupements de cas ou de plusieurs cas sporadiques. »
Actions menées par l’ARS OI
Les équipes de Lutte Anti-Vectorielle de l’ARS Océan Indien sont actuellement fortement mobilisées dans l’ensemble des secteurs concernés. Les interventions ont pour objectif de freiner la circulation du virus en :
• recherchant autour des cas d’autres personnes susceptibles d’avoir été contaminées,
• éliminant ou traitant toutes les situations favorables au développement des moustiques,
• procédant à des opérations de traitement insecticide de jour et de nuit,
• informant la population sur les risques de transmission du virus et les gestes de prévention à mettre en œuvre pour s’en prémunir.
Une mobilisation collective indispensable
Actuellement, les conditions météorologiques (chaleur et fortes pluies) sont particulièrement propices au développement des moustiques, vecteurs de la dengue.
L’apparition de plusieurs foyers de circulation du virus dans l’île représente une situation à risque, qui nécessite une mobilisation de tous pour éviter tout démarrage d’une situation épidémique.
Des gestes simples à adopter
"Le moustique tigre ou Aedes albopictus, pond dans de petites collections d’eau stagnante, souvent créées par l’Homme autour de son habitation.
Pour être pleinement efficaces, les actions menées par le service de lutte anti-vectorielle de l’ARS OI et de ses partenaires doivent être complétées par une participation active de l’ensemble de la population dans la mise en œuvre des mesures de prévention".
Ces recommandations s’appliquent plus particulièrement, aux habitants des communes concernées et surtout celles vivant dans les quartiers où le virus circule actuellement :
• Eliminer les gîtes larvaires dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, …),
• Se protéger des piqûres de moustiques (utilisation de répulsifs, port de vêtements longs), y compris quand on est malade pour ne pas contaminer son entourage.
• Consulter rapidement un médecin, en cas d’apparition de fièvre, éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées …