L’Institut International de Recherche Anti Contrefaçon de Médicaments (Iracm) organise une campagne, afin de sensibiliser aux risques liées à la consommation de médicaments frauduleux, pouvant tuer.
La contrefaçon de médicaments, un enjeu de santé publique
"700 000 personnes pourraient mourir chaque année de la consommation de ces médicaments frauduleux" souligne Michèle Ramis, ambassadrice chargée de la lutte contre la criminalité organisée.
Les faux médicaments ont des conséquences irrémédiables sur la santé : graves séquelles, voire même tuer.
C’est la raison pour laquelle l’Institut International de Recherche Anti Contrefaçon de Médicaments (Iracm) – une association à but non lucratif- a mis en place une campagne de sensibilisation.
Parmi les moyens d’actions, un magazine d’information a été réalisé. Intitulé "La contrefaçon de médicaments : un enjeu de santé publique" (3’44’’), il est destiné à mesurer l’étendue du trafic dans le monde et à présenter les dangers des faux médicaments pour notre santé.
Un fléau qui sévit principalement dans les pays du Tiers Monde... et sur Internet
Le chiffre d’affaires (CA) mondial de la contrefaçon de médicaments est évalué entre 75 et 200 milliards de dollars par an. Une activité lucrative, qui ne cesse de croître, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
30 % des médicaments contrefaits sur le marché africain
Dans des pays du Tiers Monde comme en Afrique, en Inde, mais aussi en Amérique latine, environ 30 % des médicaments sur le marché sont contrefaits. Pour les pays développés, ce chiffre tombe à 1 %.
Attention toutefois. Les clients qui, faute de moyens, ne peuvent ou veulent pas acheter des véritables médicaments, se tournent vers Internet.
L’Iracm d’indiquer que 94 % des pharmacies actives dans le monde sur la Toile sont illégales. "Les médicaments contrefaits sont de vraies arnaques qui, produits illégalement en dehors de tout contrôle sanitaire, peuvent être réellement dangereux pour notre santé, voire mortels".