La coordination régionale de lutte contre l’infection due au VIH ouvre des sites de consultations pour les personnes non-infectées qui s’exposent à des risques. Là, ils peuvent se voir prescrire un traitement préventif.
La coordination régionale de lutte contre l’infection due au VIH (COREVIH) se félicite de l’ouverture de trois sites de consultation du PrEP, un traitement préventif.
Les personnes qui se sentent concernées peuvent se rendre au service d’immunologie clinique du CHU Hôpital Félix Guyon à Saint-Denis et au service des maladies infectieuses du CHU Groupe Hospitalier Sud Réunion à Saint-Pierre à partir du 29 janvier.
Un troisième site, le Depist Ouest, centre de santé sexuelle de l’Ouest (CEPS) ouvrira le 15 février.
À qui s’adressent ces consultations ?
La PrEP (Pre-Exposure Prophylaxis) est un traitement anti-rétroviral préventif chez des personnes non-infectées par le VIH.
Ce traitement s’adresse aux personnes qui se "soumettent de façon récurrente à des risques importants dans un contexte d’échec des stratégies de prévention classique".
Il s’agit d’un nouvel outil "additionnel d’une stratégie de prévention diversifiée chez les personnes âgées de 18 ans ou plus, à haut risque d’acquisition du VIH par voie sexuelle."
"La PrEP (Pre-Exposure Prophylaxis) est fortement recommandée depuis juillet 2014, par l’OMS, pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes."
Quel est ce traitement ?
"L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a établi une RTU (Recommandation Temporaire d’Utilisation) pour le TRUVADA, bithérapie anti-rétrovirale."
"Il s’agit d’un seul comprimé, à prendre tous les jours ou de façon intermittente avant et après une relation sexuelle à risque. Il s’agit d’une procédure dérogatoire exceptionnelle, d’une durée de 3 ans, renouvelable."
À noter qu’a été annoncé "le remboursement à 100 % du médicament, pour les bénéficiaires, alors que les consultations et les tests biologiques qui doivent obligatoirement les accompagner restent payants."