Mercredi 29 octobre, journée mondiale de l’Accident vasculaire cérébral. André, 74 ans, a été victime d’un AVC en février dernier. Après 6 mois d’hospitalisation et une paralysie du côté droit de son corps, il a dû entièrement réadapter son quotidien.
"Je savais à ce moment là que les années qui allaient venir n’allaient pas être faciles". Dominique, infirmière de profession, est la première personne à avoir réalisé que son père avait été victime d’un AVC. Ce n’est que le lendemain, alors que les symptômes se font à nouveau sentir, qu’André et sa fille prennent conscience de la gravité de la situation.
L’homme de 74 ans s’occupait de son jardin lorsqu’il a ressenti "un chatouillement dans la jambe droite". "Je me suis couché littéralement par terre", raconte-t-il. Perte d’élocution, déformation de la bouche et engourdissement des membres sont les trois principaux signes d’alerte d’un accident vasculaire cérébral. Les déceler est crucial pour permettre au malade de s’en sortir et de limiter les séquelles.
C’est d’ailleurs le message véhiculé par les instances sanitaires locales, à l’occasion de la journée mondiale de la pathologie : "AVC, agir vite c’est important". Si André n’a pas réagi assez vite, il est conscient qu’il revient de loin.
Le septuagénaire a été hospitalisé pendant six mois, souffrant d’hémiplégie. Paralysé du côté droit du corps, il mène depuis un long combat pour retrouver sa motricité. A la maison, tout a dû être adapté. Une réorganisation et des gestes de tous les jours, devenus impossibles à effectuer seul, que sa femme, Monique, a pris en charge.
"Perdre de l’autonomie, c’est toujours très très difficile", explique sa fille, Dominique. Mais André mène avec détermination sa convalescence. Le septuagénaire a aujourd’hui retrouvé la parole et l’usage de son bras droit. Une première victoire pour le père de famille.
Avec des séances quotidiennes de kinésithérapie pour sa jambe, André poursuit les sessions de rééducation. Pour lui, "être autonome, c’est la vie". Il confie : "Je fais tout pour et j’espère encore que je vais améliorer mon état".