Chaque année, 130 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) sur le territoire national. En Outre-mer, 1200 patients réunionnais et 146 patients mahorais ont été hospitalisés pour un AVC en 2013. Ce mercredi est marqué par la journée mondiale de l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC), l’occasion de rappeler les gestes qui sauvent.
Comme dans le reste du monde, la journée de l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) se déroule ce mercredi 29 octobre à La Réunion. Pour la troisième année consécutive, cette journée est consacrée à la reconnaissance des signes d’alerte de l’AVC. Car c’est en détectant ces signes qu’il est possible de porter secours aux victimes.
A cette occasion, le Ministère des affaires sociales et de la santé renouvelle la campagne de sensibilisation signée "AVC, agir vite c’est important".
L’objectif de cette campagne est clair : il s’agit de "faire connaître les signes d’alerte de l’AVC et la conduite à tenir en cas d’apparition de ces signes". Et ce mercredi 29 octobre, l’Agence de Santé Océan Indien et les établissements de santé se mobilisent à La Réunion et à Mayotte, pour informer le plus grand nombre.
L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)
Longtemps considéré comme une fatalité, "l’AVC, souvent appelé « attaque cérébrale » est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine (infarctus cérébral) ou par la rupture d’une artère (hémorragie cérébrale), qui entraîne la mort des cellules cérébrales. Plus il est pris en charge tôt, mieux l’AVC peut être traité".
En France, "130 000 nouveaux cas d’AVC surviennent chaque année, dont 25% chez les moins de 65 ans, l’AVC est aussi la 1ère cause de handicap chez l’adulte : environ 500 000 personnes souffrent au quotidien de séquelles d’un AVC".
En Outre-mer, 1200 patients réunionnais et 146 patients mahorais ont été hospitalisés pour un AVC en 2013, selon les données du Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information.
Une campagne pour adopter les bons réflexes : "AVC, agir vite c’est important"
Selon l’Agence Régionale de la Santé (ARS-OI), les signes d’alerte de l’AVC sont mal connus du grand public mais également des personnes les plus à risques voire des victimes elles-mêmes. Il en résulte le plus souvent "un retard de prise en charge, qui ne permet plus de proposer aux patients le traitement optimal".
Et c’est pour cela que le ministère de la Santé a choisi de renouveller, cette année, la campagne de communication menée en 2013. Une fois encore ; cette campagne vise à faire connaître les trois signes d’alerte de l’AVC et la conduite à tenir en cas d’apparition de ces signes.
Trois signes doivent alerter :
- une déformation de la bouche,
- des troubles de la parole : une difficulté soudaine à trouver les mots ou à les exprimer
- une faiblesse ou un engourdissement d’un côté du corps, bras ou jambe
Si vous détectez ces symptômes, il faut appeler le centre 15 sans attendre car l’AVC est une URGENCE ABSOLUE.
Les autorités insistent sur le fait qu’une seul mot d’ordre doit être suivi : la rapidité. "Si le patient est rapidement pris en charge, les risques de lésions cérébrales irrémédiables sont moindres".
Les actions menées à La Réunion et à Mayotte
Ce mercredi, l’Agence de Santé Océan Indien et les établissements de santé se mobilisent pour sensibiliser la population à La Réunion et à Mayotte.
"Des stands d’information sont mis en place dans les deux îles, avec des médecins et des soignants, qui se relayeront toute la journée pour informer les patients et les usagers sur les signes d’alerte de l’AVC et la conduite à tenir".
Rendez-vous dans les établissements hospitaliers suivants (de 9h00 à 15h00)
- Centre Hospitalier Universitaire de La Réunion Nord et Sud
(Atrium et hall central)
- Centre Hospitalier Universitaire de La Réunion Nord et Sud
(Atrium et hall central)
- Centre Hospitalier Gabriel Martin
(hall central)
- Groupe Hospitalier Est Réunion
(hall central)