La réunion plénière de l’Observatoire des prix qui s’est déroulée ce vendredi à la préfecture en présence de différents acteurs économiques a été l’occasion de faire le point sur la loi de régulation économique et de parler de la mise en place d’un étiquetage nutritionnel plus clair.
Ce projet d’étiquetage nutritionnel simplifié pour lutter contre les maladies chroniques liées à une mauvaise alimentation est porté par Éricka Bareigts. La député PS a adressé une question écrite à la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine.
Un étiquetage nutritionnel plus visible sur les produits alimentaires, un avantage pour les consommateurs, mais qui n’est encore peu utilisé pour l’instant sur les produits locaux, comme le confirme Marie Christine Tizon, présidente de l’Observatoire des prix, des marges et des revenus. “À La Réunion, rares sont les productions locales qui affichent cet étiquetage. S’il est vrai qu’il ne sera obligatoire que d’ici la fin de l’année 2016, nous souhaiterions que les producteurs locaux anticipent cette obligation”.
Les aliments trop gras, trop sucrés ou trop salés seront symbolisés par des codes couleur, pour lutter contre l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, le diabète.
À La Réunion, le diabète affecterait 10 % de la population et même 18 % dans la tranche d’âge 30-69 ans, ce qui serait trois fois plus que la moyenne de France métropolitaine. Le taux maximal d’obésité est de 27 % chez les 50-59 ans, contre 19,5 % chez les 55-64 ans en France métropolitaine.