Suite au grand débat, Emmanuel Macron pourrait opter pour une consultation des Français le 26 mai, jour des élections européennes. Il devrait trancher la question d’ici une dizaine de jours.
Le référendum est un exercice à double tranchant : il pourrait renforcer le président ou prendre l’allure d’un pour ou contre Emmanuel Macron.
"C’est un exercice qui peut être risqué. On nous annonce un référendum. Est-ce qu’il va être annoncé dans la semaine qui vient. Mais alors cela voudrait dire que le grand débat serait conclu.
Soit vous organisez un grand débat et vous attendez la réponse des gens, soit vous vous lancez tout de suite dans un référendum en ne sachant pas les thèmes essentiels."
"On sent bien du côté du gouvernement et même de la majorité qu’il y a des voix qui disent non au référendum parce qu’on y voit un boomerang très risqué."
"Pour l’instant, ce qu’il y a sur les ronds-points c’est le Référendum d’initiative citoyenne (Ric), la vie chère. Ce n’est pas le cœur du débat."
"On voit bien dans la lettre du président qu’il y a des thèmes fixés. On ne retrouve pas les enjeux cruciaux de La Réunion".
Concernant le surrémunération, le président a annoncé attendre des propositions de la part des élus Réunionnais.
Emmanuel Macron doit venir prochainement à La Réunion. "Il y a une défiance. Il y a eu tant de réunions, d’enjeux évoqués que c’est toujours les mêmes qui apparaissent. Vie chère, chômage, formation... tous ces problèmes ne sont pas réglés."
"Il n’y a pas une Macronie ultra-marine".