Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale a entamé depuis ce matin son 2e jour de visite à La Réunion. Elle était l’invitée du JT du 19h.
1) Quelle est votre réaction après la nomination de Gabriel Attal en tant que Premier ministre ?
Gabriel Attal il est issu de la majorité présidentielle depuis l’origine, il est jeune, il est talentueux. Je ne vais le comparer à la Première ministre. Je suis ravie de pouvoir travailler avec lui dans les jours qui viennent.
2) Après ce remaniement, allez vous rester présidente de l’Assemblée nationale ?
Bien sûr la question ne se pose pas. Le mandat de présidente de l’Assemblée nationale dure 5 ans et j’espère pouvoir l’exercer durant ces 5 années.
3) Elizabeth Borne aura passé 20 mois à Matignon durant lesquels on compte 23 recours au 49.3. C’est ce que retiennent beaucoup de Réunionnais. Considérez-vous qu’elle aura été une bonne Première ministre ?
Elle aurait été une très bonne Première ministre. Elle a réussi à faire adopter de très nombreux textes sans passer par le 49.3. Ce sont des 49.3 utilisés sur des textes budgétaires. Il y a plus de 50 textes adoptés avec des majorités. Ce sont des textes très importants. J’aspire à ce qu’il y ait davantage de place aux discussions au Parlement.
4) Pendant votre séjour sur l’île, vous souhaitez, si on peut dire, prendre le pouls de ce qu’il se passe sur ici, relever les problématiques que nous connaissons. Le député Jean Hugues Ratenon regrette que le thème de la vie chère ne soit pas abordé, alors que le prix sur l’alimentaire est 37% plus cher ici, qu’en métropole. Que lui répondez-vous ?
Si j’ai des choses à lui dire, nous pouvons dialoguer ensemble, nous sommes collègues. Mon déplacement de 3 jours sur l’île de la Réunion a été construit intégralement avec les parlementaires. Nous avons contacté Jean-Hugues Ratenon pour travailler sur différentes séquences.
Toutes les séquences sont à l’initiative de Parlementaire et donc j’ai été à l’écoute de monsieur Ratenon et il ne m’a pas proposé de séquences particulières sur la vie chère.
5)Sur la suite de votre programme, vous êtes attendue demain à Salazie pour parler des problématiques liées au risque naturel. En tant que présidente de l’Assemblée quel est votre levé d’action sur ces problématiques ?
J’ai une voix parmi 577 parlementaires, mais évidemment j’ai une capacité d’impulsion avec différents groupes, mais aussi d’alerter sur le fait que j’ai pu me déplace et me rendre compte de certaines réalités.
Depuis 1 an et demi, je plaide pour que chacun ait le réflexe Outre-Mer (...) pour qu’à chaque fois nous ayons les bonnes dispositions pour qu’elles puissent être utiles.