Le ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, était l’invité du 19 h d’Antenne Réunion ce mardi lors de sa visite sur l’île. Nouvelle route du littoral, crise requin, situation sanitaire... Il répond aux questions d’Antoine Hassler.
"C’est la responsabilité du Conseil régional de choisir la manière dont ça se termine. Mme Bello nous a indiqué que c’était le tout viaduc. On en prend acte. Est-ce que Mme Bello et sa majorité qui vient d’être élue peuvent payer seules les nouveaux travaux sur cette Nouvelle route du littoral ? La réponse est non et on n’abandonnera pas la Région Réunion. Dans les trois prochaines semaines, les équipes techniques vont chiffrer avec les ingénieurs pour qu’on puisse avoir une clé de financement."
"CMA-CGM s’est engagée à trouver des solutions opérationnelles très rapidement sur ce sujet. Ce n’est pas une question nouvelle et qui ne concerne que l’État, mais qui pose la question de la gestion des déchets sur le territoire."
"Le service de santé des armées se tient prêt à déployer des lits de réanimation. Actuellement, la tension en réanimation existe, mais elle n’a pas progressé. On se réserve le fait d’envoyer des réserves sanitaires militaires à la condition que la tension s’accroît en réanimation. Même si elle reste élevée, elle n’augmente pas et a tendance à se tasser légèrement, comme le taux d’incidence et le taux de positivité qui diminue."
"Les choses ont avancé, mais la COVID nous a ralenti, notamment en ce qui concerne les filets. Concernant les protections, des choses ont été faites avec les collectivités territoriales. Je suis aussi heureux de voir que la recherche avance pour la traçabilité de certains types de requins. Il y a aussi la question de l’assainissement de l’eau. On a mis beaucoup d’argent pour traiter ce sujet. Est-ce totalement réglé ? Non. Est-ce que c’est mieux qu’en 2017 ? Oui."
"L’État a fait ce qu’il devait faire pendant la crise COVID. Si on regarde les autres pays de la zone, on constate que les écarts se sont aggravés pendant la pandémie. Et les choix que nous avons faits nous ont permis de les réduire. (...) Le taux de chômage est encore trop élevé. Il est à 16,5 %, toutes les catégories confondues. Le pouvoir d’achat, l’appauvrissement, c’est aussi l’euro qu’on n’a pas à dépenser parce qu’on a fait ce qu’il fallait sur le logement, la baisse des loyers..."