Président de l’Association des maires de La Réunion, Stéphane Fouassin est l’invité du 12h30 d’Antenne Réunion.
Suite au passage de la forte tempête tropicale Fakir, une réunion de crise s’est tenue ce vendredi matin dans les locaux de l’Association des Maires de La Réunion (AMDR). Le président de l’association, Stéphane Fouassin, est sur le plateau d’Antenne Réunion.
"Au nom de l’AMDR je veux participer au chagrin des familles de Saint-Louis touchées par ce drame à l’Etang-Salé. Le moment aujourd’hui n’est pas de la polémique mais du diagnostic, savoir les dégâts que nous avons pu avoir chez les particuliers et surtout dans le monde agricole et économique. Plusieurs centaines millions d’euros de dégâts me semble être le chiffre du passage de Fakir", estime Stéphane Fouassin.
"Nous n’avons pas à juger ce système d’alerte, la ministre des Outre-mer a ouvert la possibilité de le modifier. Quand on voit les conséquences, on peut dire que ça aurait pu être pire. On se doutait qu’il y allait avoir des conséquences majeures sur les routes, l’agriculture et les familles. Je m’attendais à une alerte plus circonstanciée que ce qui a été proposée."
Les maires souhaitent participer à l’élaboration du futur système d’alerte. Ils prônent notamment un système d’alerte par micro-région, voire par région.
"On est encore dans la réflexion. Nous ferons des propositions au préfet lorsqu’il ouvrira le dossier dans un deuxième temps. Le temps de l’urgence c’est le temps des réparations. Nous avons eu trois épisodes cycloniques Berguitta, Dumazile et Fakir. Sur les premiers cyclones, sur les premières actions, aucune indemnisation n’a encore eu lieu pour ceux qui ont été sinistrés sur ces événements."
"C’est important que l’on revoit le système de réparation, que l’on simplifie les procédures. Les familles, les éleveurs ont besoin tout de suite de reprendre une activité, de pouvoir se reloger très rapidement", met en avant le président de l’AMDR.
"Nous devrions pouvoir agir dès la construction des fondations. L’État aurait dû engager une procédure et apparemment ça n’a pas été fait."