Une réunion s’est tenue à la mairie de Saint-Benoît ce vendredi 28 janvier dans la matinée. Elle concerne les actes de délinquance et de violences urbaines survenus à Bras-Fusil. La rencontre s’est déroulée en présence de Jacques Billant, préfet de La Réunion, Patrice Selly, maire de la commune, et du général Pierre Poty, commandant de la gendarmerie de La Réunion. Plusieurs annonces ont été faites
Des caméras de surveillance devraient être opérationnelles au centre-ville dans le courant du mois de mars. D’autres caméras devraient être déployées dans le quartier de Bras Fusil d’ici fin 2022.
Des médiateurs seront déployés dans le quartier de Bras Fusil au cours du mois de février sur le territoire de Saint-Benoît, indique le maire Patrice Selly.
Les investigations de la gendarmerie se poursuivent, en collaboration avec la procureure de la République, indique le préfet, Jacques Billant. "Nous sommes sensibles à la colère de nos concitoyens, des victimes et de leurs familles", fait-il savoir.
"Nous travaillons sur l’identification des familles qui causent problème à Bras Fusil", indique le préfet Jacques Billant. De plus, les parents pourraient être amenés à rembourser les victimes, poursuit-il. "Bras Fusil ne sera jamais une zone de non-droit", tient à rappeler le préfet de La Réunion.
"Les équipes d’enquêteurs ont été renforcées pour les investigations judiciaires", explique pour sa part le général Poty de la gendarmerie de La Réunion. "Il faut qu’on traite le problème en profondeur", lance-t-il.