Suite à l’annonce de la Casud de retirer les délégations à deux vice-présidents après des propos "extrêmement hostiles", la députée Nathalie Bassire réagit en estimant qu’il s’agit d’une décision "anti-démocratique".
Ce mardi 8 février, la Casud indique à travers un communiqué, avoir retiré les délégations à deux vice-présidents après des propos "extrêmement hostiles".
Une décision qui provoque "une grande stupeur et un profond étonnement" chez Nathalie Bassire. La députée indique : "Présente ce jour-là, je n’ai relevé aucune hostilité dans les déclarations de ces deux vice-présidents, mais beaucoup de vérités !"
CASUD : LA DÉMOCRATIE CONFISQUÉE !
C’est avec une grande stupeur et un profond étonnement que je découvre
ce jour le communiqué de presse par lequel le Président de la CASUD
informe retirer ses délégations à 2 vice-présidents issus de la majorité
municipale de Saint-Joseph, en raison de propos prétendument «
extrêmement hostiles » que ces derniers auraient tenus lors du dernier
conseil communautaire en date du 28/01/2022.
Présente ce jour-là, je n’ai relevé aucune hostilité dans les
déclarations de ces deux vice-présidents, mais beaucoup de vérités !
J’apporte tout d’abord mon soutien à Blanche-Reine JAVEL et
Henri-Claude HUET, deux élus très impliqués et assidus dans leur mandat
à la CASUD depuis de très nombreuses années.
Je dénonce ensuite le comportement anti-démocratique de M. André
THIEN-AH-KOON qui refuse aux élus la liberté d’expression et veut tenter
de confisquer par ses sanctions injustifiées la démocratie locale.
J’ai moi-même à de nombreuses reprises, tant en conseil municipal du
Tampon qu’en conseil communautaire, été victime de propos hostiles,
voire injurieux, de la part de TAK alors que j’exerçais mon rôle d’élue
de l’opposition.
Je rappelle en outre que TAK ne respecte pas les droits des élus de
l’opposition, en leur refusant notamment un local depuis 2020 ainsi
qu’un espace d’expression sur les supports de communication de la
collectivité, au mépris de la législation en vigueur et de la
jurisprudence des tribunaux de la République.
Je m’interroge enfin sur les vraies motivations de cette « sanction
déguisée » envers la majorité municipale de Saint-Joseph : ne fallait-il
pas pointer les problèmes d’eau et les manquements constatés à
l’occasion du cyclone BATSIRAÏ ? Qui décide réellement à la CASUD : les
élus ou une multinationale ? Seuls l’intérêt général et le devoir de
bonne gestion des deniers publics doivent guider l’action publique !
En tout état de cause, comme je l’avais déjà souligné à de nombreuses
reprises par le passé, la CASUD est moribonde et il est grand temps que
l’État prenne enfin ses responsabilités et siffle la fin - non « de la
récréation » - mais des querelles politiciennes et de la gabegie en
résultant, en accompagnant activement la concrétisation de la grande
intercommunalité sur le territoire du Grand Sud !