Ce vendredi, Vanessa Miranville, candidate tête de liste "Liste Maintenant osons 2021 dévoile un chapitre de son programme pour les élections régionales. Celui-ci porte sur la formation et la jeunesse.
Vanessa Miranville souhaite permettre à chaque Réunionnais de se former efficacement.
"Nous voulons permettre à chaque Réunionnais de se former efficacement selon ses choix et dans des secteurs créateurs d’emploi : il est nécessaire d’articuler les besoins du marché avec les compétences et les aspirations.
Il faut également officialiser le droit à la formation tout au long de la vie. Accorder le financement des formations en fonction des besoins réels des personnes et du terrain, et non pas imposer les formations du répertoire national des certifications professionnelles. Le Plan Régional d’investissement dans les compétences (PRIC) est sensé être financé à 50/50 par l’Etat et la Région à hauteur d’environ 200 millions d’euros chacun pour la formation des demandeurs d’emploi, mais actuellement la Région n’apporte plus sa contribution donc le volume de formation possible est donc divisé par 2."
Ainsi, il s’agit de :
1. Remettre à plat les objectifs, missions et compétences de tous les dispositifs, structures financés ou cooptées par la Région pour créer une plus grande synergie, simplifier les fonctionnements internes, et développer un véritable service public de la formation professionnelle en capacité de faire émerger puis de piloter une offre de formation pertinente, répondant au besoin en emploi et compétence, par filière et métier , dans le temps,
2. Créer un outil régional paritaire de prospective et d’anticipation socio-économique chargé d’identifier par anticipation les besoin en emplois et compétences par filière et par métier ; d’observer les développement économique des secteurs d’activité en identifiant les points de rupture, les secteurs émergeants, les activités innovantes, de mettre à disposition un portail de données numériques ( open data ) multi sectorielles, de suivre les étudiant partis se former à l’étranger pour anticiper leur retour et préparer leur insertion sur le territoire ou au sein de coopération extérieure
3. Rendre transparents les comptes de la formation initiale et professionnelle et valider la demande de formation en fonction de la demande du marché et non pas par secteur d’activité ;
4. Augmenter le budget global de la formation continue et professionnelle afin d’élargir l’offre de formation (notamment investir les 200 millions d’euros attendus dans le Plan Régional d’investissement dans les compétences) , en lien avec les attentes actuelles et à venir (« métiers d’avenir ») du marché du travail et des acteurs économiques ;
5. Prioriser les filières porteuses d’emplois durables, renouvelables, préservant l’environnement et les ressources : Numérique et digital, santé et social, traitement des déchets et de l’eau, énergie, bio-économie et biotechnologies, tourisme durable et de bien-être, agriculture et agroalimentaire, bâtiment et travaux publics, entretien des locaux et des espaces verts, industries culturelles et créatives
1. Créer, autant que nécessaire et si cela correspond à une attente spécifique des formations franco-étrangères : passer des conventions avec les pays de la zone de l’océan indien, l’Australie, le Canada et Singapour afin que les qualifications soient reconnues en France comme à l’étranger. ;
1. Ouvrir les financements aux formations étrangères “Grandes écoles” ou formations pertinentes et/ou attribuer des bourses sur condition d’excellence ;
2. Soutenir financièrement la pédagogie de projet recommandée dès la maternelle, et les pédagogies alternatives ;
3. Adapter les compétences des formations aux spécificités locales (exemple ouvrier paysagiste) ;
4. Actualiser la fiche métier du conseiller d’orientation avec une exigence d’actualisation des compétences via un partenariat entre la Région et le Rectorat ;
5. Financer à nouveau le CPA diplôme de management pour les dirigeants réunionnais.
6. Financer massivement les associations d’éducation populaire et leur ouvrir les lycées le soir et le week end (“lycée du soir”) pour leurs activités ;
7. Obtenir le seul siège pour les DOM au sein de France Compétences, organisme national qui gère la répartition des contributions des entreprises pour le financement de la formation professionnelle
8. Mettre en place un portail unique pour la formation et l’orientation
9. Améliorer l’articulation entre formation initiale /formation continue par une meilleure lisibilité des passerelles possible (carte des formations/offre de formation), et une plus grande individualisation et modularisation des parcours des publics (CPF, certifications)
10. Faciliter l’accès des publics à la formation en particulier pour les formations qualifiantes des publics éloignés de l’emploi (illettrisme, savoirs fondamentaux) ainsi que l’accompagnement des projets professionnels de tous les publics (CEP)
11. Faciliter le parcours de formation en développant les aides individuelles à la formation en vue de l’amélioration de la vie en formation des publics en particulier en termes de mobilités et de logistique.
C’est à vélo que Vanessa Miranville s’est rendue à sa conférence de presse, comme beaucoup de cyclistes amateurs du dimanche. Mais d’emblée Vanessa Miranville déclare : « aujourd’hui, je vais vous parler d’emploi. Nous avons fait du vélo ce matin pour sensibiliser les Réunionnais sur l’importance de donner plus place à leurs déplacements du quotidien aux vélos ».
L’emploi, sujet crucial sur une île où plus de 30% de sa population est sans emploi malgré les différentes politiques publiques conduites par les femmes et hommes politiques successifs, depuis plusieurs années. « Etre au chômage, annonce Vanessa Miranville, c’est avoir de faibles revenus mais aussi faire devoir faire face à une perte de dignité, des problèmes de santé en raison d’une mauvaise alimentation, une plus faible espérance de vie ou encore une éducation déficiente pour les enfants ».
Pour créer plus d’emploi à La Réunion, la mesure phare de Vanessa Miranville est « l’emploi garanti ». Un « emploi garanti » c’est un emploi pérenne pour accomplir des missions d’intérêt général (protection de la biodiversité, lutte contre errance animale, lutte anti vectorielle,…) :
- Ciblant en priorité les chômeurs de longue durée, ces « emplois garantis » peuvent bénéficier de financements croisés car les publics ciblés sont souvent bénéficiaires d’autres prestations sociales, comme le RSA par exemple.
- Le coût du dispositif est estimé à 400 millions d’euros et devrait bénéficier à 20 000 familles en début de mandature, et environ 80 000 familles en fin de mandat.
- Le coût par emploi est estimé à 18 000 euros, soit l’équivalent de ce qui est versé à une personne sans emploi en prestations sociales (CMU / CSS, RSA, absence cotisations sociales, aides au logement,…)
Gilles Hubert Secrétaire Général et porte-parole de CREA, conclut « tout seul, le secteur privé ne peut pas faire baisser le chômage. II faut en finir avec les clivages et les postures politiques qui font du chômage une fatalité. L’idée peut paraître extravagante, mais ce n’est qu’en osant des solutions innovantes et audacieuses comme « l’emploi garanti » que l’on créera enfin de l’emploi durable pour les Réunionnais et que les jeunes réunionnais resteront sur l’île. »
L’emploi, sujet crucial sur une île où plus de 30% de sa population est sans emploi malgré les différentes politiques publiques conduites par les femmes et hommes politiques successifs, depuis plusieurs années. Etre au chômage, annonce Vanessa MIRANVILLE, c’est avoir de faibles revenus mais aussi faire devoir faire face à une perte de dignité, des problèmes de santé en raison d’une mauvaise alimentation, une plus faible espérance de vie ou encore une éducation déficiente pour les enfants".
Pour créer plus d’emploi à La Réunion, la mesure phare de Vanessa Miranville est « l’emploi garanti ». Un « emploi garanti » c’est un emploi pérenne pour accomplir des missions d’intérêt général (protection de la biodiversité, lutte contre errance animale, lutte anti vectorielle,…).
Ciblant en priorité les chômeurs de longue durée, ces « emplois garantis » peuvent bénéficier de financements croisés car les publics ciblés sont souvent bénéficiaires d’autres prestations sociales, comme le RSA par exemple.
Le coût du dispositif est estimé à 400 millions d’euros et devrait bénéficier à 20 000 familles en début de mandature, et environ 80 000 familles en fin de mandat.
Le coût par emploi est estimé à 18 000 euros, soit l’équivalent de ce qui est versé à une personne sans emploi en prestations sociales (CMU / CSS, RSA, absence cotisations sociales, aides au logement,…)
Gilles HUBERT, Secrétaire Général et porte-parole de CREA, conclut « tout seul, le secteur privé ne peut pas faire baisser le chômage. II faut en finir avec les clivages et les postures politiques qui font du chômage une fatalité. L’idée peut paraître extravagante, mais ce n’est qu’en osant des solutions innovantes et audacieuses comme « l’emploi garanti » que l’on créera enfin de l’emploi durable pour les Réunionnais et que les jeunes réunionnais resteront sur l’île."
Vous Président(e) : Vanessa Miranville répond à vos questions !