Compétence exclusive des régions, le développement économique recouvre des domaines d’intervention très larges, qui vont de l’attractivité du territoire à la formation, en passant par le numérique, les transports, la fiscalité et les subventions aux entreprises.
A ce titre, la collectivité gère toute un éventail d’aides directes, qui varient selon les secteurs d’activité. Elle joue également un rôle important en matière de fiscalité locale, puisque c’est elle qui définit le montant de l’octroi de mer et de la taxe spéciale sur les carburants. Deux prérogatives qui se sont révélées brûlantes en 2018, pendant le mouvement des Gilets jaunes.
Les recettes de ces deux taxes (partagées avec le Département, les communes et les intercos) constituent une part importante de son budget. Pour cette année, la Région Réunion prévoit 408 M€ de recettes fiscales soit près de la moitié (46 %) de son budget (888 M€), qui est complété par des dotations de l’État (13 %), des subventions (11%) et par l’emprunt (28%).
Pour aider les entreprises, la Région a mis en place de nombreux dispositifs d’aide et d’accompagnement. Mais une clarification semble nécessaire, car les porteurs de projet ont parfois du mal à s’y retrouver.
Enjeu pour la Région : les aides aux entreprises
La réforme de l’octroi de mer revient régulièrement sur la table, à la demande de Bruxelles notamment qui y voit une forme de protectionnisme. Complexe pour les entreprises et le grand public, cette taxe indirecte est censée préserver la production locale de la concurrence des biens importés. Avec quelle efficacité ?
Enjeu pour la Région : la réforme de l’octroi de mer
Fin 2018, Didier Robert annonçait le gel pour trois ans de la fiscalité régionale sur les carburants, prise pour cible par les Gilets jaunes. Mais ce moratoire, qui représente un manque-à-gagner de 60 millions d’euros en 2021, expire bientôt.