La Région Réunion se réunit en Assemblée Plénière ce lundi 5 novembre. Au cœur des discussions, les orientations budgétaires pour 2019.
La Région Réunion doit examiner ce lundi ses orientations budgétaires pour 2019. Réseau routier, développement des entreprises, "Zéro Déchets"... seront au cœur ces débats qui s’annoncent houleux.
Développement de La Réunion, taxe carburant, Nouvelle Route du Littoral... L’objectif de la Région est d’être au "cœur de l’action" pour mettre en place un nouveau modèle économique.
La Région Réunion prévoit de consacrer 60% du budget à l’investissement pour accompagner le développement et la modernisation du territoire, soit 600 millions d’euros. "Il s’agit d’être sérieux dans la mise en oeuvre de nos programmes et faire en sorte d’être au rendez-vous par rapport aux engagements que nous avons pris", explique Didier Robert.
Le développement du numérique sera complété par 180 millions d’investissement supplémentaires. L’objectif reste de pouvoir faire accéder tout le monde à l’internet à l’horizon 2021 et de faire de La Réunion l’une des premières régions fibrées de France.
La formation fait partie des priorités de la Région Réunion. "La question de la formation professionnelle est une question fondamentale", explique Didier Robert.
Par exemple, le Plan d’Investissement dans les Compétences propose plus de 4 000 nouvelles places de formations à destination des Réunionnais.
On retrouve aussi le dispositif de la Continuité territoriale. Un engagement pris depuis 2010.
La Région Réunion souhaite redonner son dynamisme aux entreprises Réunionnaises mais également renforcer sa présence à l’international avec l’ouverture d’antennes régionales.
Cela passe également par la simplification des démarches administratives des entreprises de La Réunion. Le président de la Région souhaite également simplifier les démarches pour obtenir les aides européennes et faire pression sur le gouvernement pour alléger les cotisations sociales.
"Les Réunionnais payent 55 millions de leur continuité territoriale eux-mêmes. Alors qu’avec cet argent on pourrait faire des lycées des métiers du tourisme... On est pour la continuité territoriale, mais que chacun fasse ce qui est de sa compétence."