Les candidats en lice pour les élections régionales sont les invités du 19h d’Antenne Réunion. Ce lundi soir, il s’agit de Vanessa Miranville, tête de liste de CREA.
Avant d’en arriver à la taxation, Vanessa Miranville dit vouloir explorer toutes les options.
"Il faut déjà repenser l’aménagement du territoire. Quand on construit un quartier, il faut penser au logement mais à tous les autres de vie du quotidien : l’école, la crèche, lieux de respiration".
"La taxation, C’est une façon de pouvoir financer par exemple des aides à l’achat de vélos électriques ou musculaires et de permettre de passer à d’autres modes de déplacement. Ça doit vraiment venir aider à se déplacer autrement.
L’axe vraiment fort, c’est une gouvernance partagée. Aujourd’hui on a la Région qui a un projet de RunRail, la CINOR qui en a un autre, à moins de 600 mètres, c’est absurde. On doit avoir toutes les collectivités qui se mettent autour de la table et décident ensemble, avec les Réunionnais".
"Concernant la NRL, pour la candidate, l’important c’est "savoir quelles sont les solutions. On a aujourd’hui une solution qui a été définie par la digue. On voit toutes les difficultés, notamment en apport de matériaux. On a une option viaduc. Il faut que l’on sache quel est le délai, la création qu’il y aura derrière l’une et l’autre solution".
Autre thème important pour La Réunion demain, le traitement de nos déchets…
Atteindre l’autonomie énergétique, tendre vers le 100 % renouvelable, c’est possible sur le long terme :
"L’échéance d’une vingtaine d’années, il faut aller vers les énergies que l’on connaît déjà mais il faut aller vers d’autres types d’énergies. La géothermie n’a pas vraiment été exploré, l’énergie thermique des mers, les sources de stockage d’énergies".
"L’Est a un potentiel au niveau agricole, il faut absolument aller encore plus dans cette voie, notamment vers l’agriculture transformée. On a des produits qui sont jetés parce que l’on produit trop à La Réunion, avoir des unités de transformation, de conditionnement. On permet aussi d’alimenter la restauration collective. Nous avons besoin de restauration collective. Je préfère donner aux enfants des écoles des aliments qui viennent de la Réunion plutôt que des choses qui sont importées".
"Une mesure phare que nous avons proposée c’est un emploi de garanti pour une vingtaine de millions de personnes pour un budget de 400 millions d’euros. Au lieu de donner à des personnes qui sont au chômage un RSA, une aide au logement, une aide pour la sécurité sociale etc, on transfère ça dans un salaire, un SMIC".
Vanessa Miranville propose l’ouverture des lycées soirs et weekends
"Les lycées appartiennent à La Région. C’est une négociation à avoir avec l’Education nationale pour permettre l’utilisation des lycées le soir et le weekend pour lutter contre l’illettrisme et le décrochage scolaire".