À la suite de la diffusion d’une vidéo à caractère sexuel, l’ex-candidat à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux a décidé de porter plainte.
Une vidéo à caractère sexuel de Benjamin Griveaux a été diffusée sur les réseaux sociaux.
À La Réunion, si certains désapprouvent ce genre d’actes pour déstabiliser un candidat, d’autres estiment que cela est nécessaire.
"Lors d’élections politiques, on cherche toujours à déterrer le moindre élément qui puisse nuire à la réputation du candidat. Mais chaque personne victime peut se défendre avec l’arsenal législatif du code pénal."
À La Réunion, les personnes sont divisées. "Fallait pas démissionner." "C’est pas bien ce qu’il a fait."
"Tous les coups sont permis comme en football, le petit tape le gros." "Les gens cherchent à gagner vis-à-vis des adversaires."
Sulliman Omarjee, directeur du département droit du numérique nous explique.
"L’affaire Griveaux révèle deux aspects : le premier, l’exigence d’exemplarité et d’irréprochabilité qu’on est en droit d’attendre d’une personne qui exerce des fonctions haute au gouvernement et qui prétend en plus à un mandat électoral. Cela peut heurter les attentes de moralité publique et de transparence qu’attend la population.
La deuxième chose c’est la transmission de données couvertes par le secret de la correspondance. Le fait de la diffuser sans accord peut exposer à l’infraction de Revenge Porn prévue par la loi et passible de 2 ans de prison et 60 000 euros d’amende."
L’ex-candidat à la mairie de Paris a décidé ce week-end de porter plainte contre X pour "attente à l’intimité de la vie privée".
Un incident qui a obligé l’homme politique à renoncer à sa candidature aux municipales.