C’est un second tour des élections municipales très particulier qui prend place dimanche à Saint-Leu : Seul le maire sortant s’est maintenu. Cette situation est unique sur les 17 communes de La Réunion où le scrutin se déroulera.
Les élections municipales de 2020 ont apporté leur lot de surprise à La Réunion. 7 villes ont déjà élu leur maire mais 17 doivent encore décider ce dimanche 28 juin pour le second tour.
Parmi elles se trouvent Saint-Leu qui est dans une situation particulière. Deux candidats s’étaient qualifiés pour le second tour des élections municipales : Bruno Domen et Sylvie Comorassamy. Mais uniquement le maire sortant a maintenu sa candidature.
Il n’y aura donc qu’un seul bulletin dans les bureaux de vote de Saint-Leu ce dimanche pour le second tour des élections municipales.
Le premier tour qui s’est déroulé le 15 mars dernier opposait 10 candidat.
4 d’entre eux ont dépassé les 5% qui permettent la fusion avec des listes qualifiées (Johan Guillou : 9,91%, Sandrine Lambert Mareuil : 7,86%, Gérard Indiana : 7,42% et Karim Juhoor : 5,07%).
Mais seulement deux se sont qualifiés, Bruno Domen en ballottage très favorable (41,18%) et Sylvie Comorassamy (16,13%).
Mais l’opposante au maire sortant a décidé de ne pas maintenir sa candidature.
La candidate Divers Centre a réagi dès l’annonce par le Gouvernement de l’organisation du second tour des élections municipales 2020 le dimanche 28 juin dans le cadre de la troisième phase du déconfinement.
Sylvie Comorassamy a décidé de ne pas participer au scrutin à cause de craintes liées à la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de Coronavirus.
Certains de ses colistiers ont souhaité de maintenir. Plusieurs candidats qui pouvait fusionner ont aussi relayé cette demande mais personne ne l’a fait changer d’avis.
Il n’y aura donc qu’un seul bulletin de vote à glisser dans les urnes à Saint-Leu ce dimanche 28 juin pour le second tour des élections municipales.
La victoire est donc garantie car il n’y a pas un minimum de voix à obtenir (une seule suffit) comme c’est le cas dans les communes de moins de 1 000 habitants où il faut un quart des suffrages exprimés.