Le député arrive dans notre île ce matin. Il a été sanctionné hier pour avoir fait un bras d’honneur à l’Assemblée nationale le 2 décembre. Noël Mamère perd le quart de son indemnité du mois de décembre. Elle s’élève à 5200 euros.
A l’invitation De Jean-Pierre Marchau et de Rahiba Dubois, Noël Mamère débarque à la Réunion pour trois jours. L’homme fort de Bègles est sous les feux des projecteurs pour avoir fait un bras d’honneur en pleine Assemblée nationale. Il vient de perdre une partie de ses indemnités de députés.
Le député Vert Noël Mamère écope d’un "rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal", ce qui revient à le priver pendant un mois d’un quart de son indemnité parlementaire.
Cette décision survient après l’intrusion, le 2 décembre dernier, de militants de Greenpeace dans l’hémicycle. M. Mamère a alors "applaudi" et "eu un geste insultant en direction de certains de ses collègues", souligne le Bureau de l’Assemblée dans un communiqué.
Noël Mamère a dénoncé une sanction "ridicule".
"C’est une sanction qui est à la fois incompréhensible et ridicule. Mais si c’est le prix à payer pour garder sa liberté d’expression et faire son travail de député je suis prêt à recommencer", a-t-il dit dans les couloirs de l’Assemblée.
"Cette intrusion et cette attitude sont non seulement illégales et antidémocratiques mais aussi susceptibles de s’inscrire dans une dérive préoccupante".
Selon le règlement de l’Assemblée, le "rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal" implique "de droit la privation, pendant un mois, du quart de l’indemnité parlementaire".
Le Bureau, réuni hier matin, "a également regretté et condamné fermement les injures, venant notamment des bancs UMP et Nouveau Centre qui ont émaillé cette séance dont le climat était particulièrement tendu".
Une lettre de rappel solennelle sera adressée à l’ensemble des députés pour "les inciter au respect de règles propres à redonner à l’Assemblée l’image qu’elle devrait avoir dans le public".