Député et président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan est l’invité du 19h d’Antenne Réunion.
Le président de Debout la France est arrivé à La Réunion ce lundi 4 février. Il est en visite dans l’île pour deux jours. En 2017, candidat à la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan dépassait la barre des 10 000 voix dans notre département, 5 % sur l’ensemble du territoire. Il est sur le plateau d’Antenne Réunion.
Migrants
"La position doit être à la fois humaine et ferme. Les migrants doivent être renvoyés dans leur pays d’origine. Sinon vous aurez quantité de bateaux qui vont arriver. Il faut bien sûr soigner ces femmes et ces hommes et il n’est pas question de les rejeter à la mer. Mais la France doit envoyer un signal clair, sinon on fabrique des esclaves, des passeurs, des mafias. Si on n’est pas ferme au début, on aura un phénomène permanent qui s’aggravera.
"Si on n’a pas le courage d’avoir cette gestion, on le paiera très cher demain. On le voit en Métropole ce qui s’est produit, en Europe. Et puis il faudra un jour se poser la question du développement de ces pays. Si on ne traite pas la misère qu’il y a dans ces pays d’origines, on n’arrivera jamais à traiter les problèmes d’immigration", estime Nicolas Dupont-Aignan.
Élections européennes
"Heureusement que beaucoup me connaissent en dehors des campagnes. Ils voient que Debout la France est la seule alternative au macronisme. On nous prépare un nouveau duel Macron Le Pen comme la dernière fois et je ne veux pas de cette impasse en 2022 D’un côté il y a les Républicains qui s’opposent mollement à Emmanuel Macron et de l’autre toujours le même fonctionnement du Front national. Moi je veux offrir un patriotisme de solutions concrètes."
Gilets jaunes et pouvoir d’achat
"Pour répondre à la crise des Gilets jaunes, nous avons proposé des vraies réponses au pouvoir d’achat : réindexation des pensions de retraite, mesures pour les petites retraites, économies pour financer ces mesures... Au lieu de donner 11 milliards d’euros par an à l’Union européenne, sans jamais recevoir car on donne 22 milliards d’euros et on en reçoit 11 milliards d’euros", argumente le président de Debout la France.
Grand débat national
"Emmanuel Macron cherche à gagner du temps. Il a été clair il a dit le 31 décembre qu’il ne changerait pas de politique et il enfume les Français à travers un faux grand débat et demain un faux référendum. Emmanuel Macron fait semblant d’écouter, il ne veut pas changer les choses."
Surrémunération
"J’en ai assez qu’on divise les gens. Ce n’est pas en enlevant aux fonctionnaires qu’on va rendre riche les autres. Je veux qu’ils gardent leur surrémunération et je veux qu’on améliore le revenu des autres. Je suis pour son maintien à long terme. Il faut d’abord baisser le coût de la vie, supprimer une partie de l’Octroi de mer, casser la grande distribution qui exploite les Réunionnais...."