Nassimah Dindar s’est ralliée à Ericka Bareigts en vue du second tour des élections municipales, qui aura lieu le 28 juin. Celle qui est arrivée en troisième place lors du premier tour à Saint-Denis s’est exprimée sur le plateau d’Antenne Réunion.
Duel en vue pour le second tour des Municipales à Saint-Denis. Pour en parler, Nassimah Dindar, qui s’est ralliée à la candidate Éricka Bareigts, est sur le plateau d’Antenne Réunion.
Arrivée en troisième positition au 1er tour, elle rejoint la candidate socialiste, arrivée en tête lors du premier tour des élections municipales à Saint-Denis.
Si Éricka Bareigts est élue maire de Saint-Denis, Nassimah Dindar est en position inéligible, étant 55e sur la liste unique.
"C’est bien parce que Saint-Denis m’intéresse que cette fusion se fait, je la qualifie de responsable, d’utile et propre. (...) Je crois que c’est une bonne chose. Elle vient de dire qu’il n’y a rien à acheter et moi je n’ai rien à acheter ni à vendre si ce n’est le projet que je porte depuis des décennies"
"Je reste une élue, une parlementaire et je compte bien mettre à profit ma compétence. Pour vous allier à quelqu’un, une des conditions c’est le respect, (...) J’ai aussi une sensibilité de femme, nous avons mené des combats ensemble. Je crois que nous continuons à faire ce travail en commun, la politique est surtout une voie de construction, pas de diffusion. Didier Robert m’a proposé d’être tête de liste, mais être tête de liste n’est pas un projet. Je n’ai pas une carrière à mener.
Aujourd’hui ce savoir faire peut être contributif. Nous avons surtout débattu sur le programme. Quand quelqu’un vous dit vous avez des idées, venez avec nous, je trouve que c’est plutôt positif."
"Aujourd’hui je ne suis même pas certaine d’être candidate. Quand je suis élue, je suis une élue active, je ne sais pas ne pas faire, j’aime l’action et c’est dans l’action que je réussi. Je n’ai pas à demander, ni un soutien, ni un appui. (...) Je ne ferme la porte à personne, je ferme la porte à l’irrespect, à ceux qui vous tirent dans le dos et qui après prônent l’union. (...) Je demande qu’on me respecte avant toute chose"