La semaine dernière, un nouvel acte s’est produit dans le cadre de l’affaire portant sur "la case de Nassimah Dindar". Comme l’ont révélé nos confrères du Journal de l’Ile, le Parquet National Financier (PNF) a ordonné une perquisition de la maison de la sénatrice mercredi 25 avril.
Mercredi dernier dans le Bas-de-la-Rivière, une perquisition a bien eu lieu dans la villa de Nassimah Dindar, comme l’ont révélé nos confrères du Journal de l’Ile (JIR).
Et cela implique qu’il y a une enquête du Parquet National Financier. Mercredi 27 avril aux alentours de 8h30, Nassimah Dindar était chez elle, rue de la Digue dans le Bas-de-la-Rivière, lors de cette perquisition.
Les gendarmes de la section de recherche se sont donc présentés en en début de matinée. Selon nos informations, Nassimah Dindar aurait été plutôt surprise, elle ne s’y attendait pas.
La sénatrice accepte cette perquisition, qu’elle aurait pu refuser puisque elle est effectuée dans le cadre d’une enquête préliminaire.
Les quatre enquêteurs ont donc fouillé la maison pendant environ 3 heures. Ils ont également pris des photos et des mesures de la case avant de saisir les documents liés à la construction de la villa (factures, plans, permis de construire...).
Nassimah Dindar a réagi sur les réseaux sociaux avec une citation de Gandhi qui appelle à "garder des pensées, des paroles, des valeurs positives".
Pour la sénatrice : il n’y a pas d’affaire, et quoiqu’il arrive, elle se tient à la disposition du Parquet National Financier. Son avocat Maître Jean-Michel Baloup parle même de satisfaction. Il apprécie cette décision car selon lui, "ça va faire taire toutes les rumeurs".
"On souhaitait qu’il y ait des investigations", affirme l’avocat de Nassimah Dindar. Et il précise également que les documents saisis concernant l’acquisition, la construction, les travaux de cette case étaient déjà entre les mains de la justice puisqu’ils les avaient envoyés fin décembre 2017.
L’objectif est double car il s’agit d’éclaircir deux volets : l’achat de cette maison en 2008 - la maison Drouhet, une case créole classée, dans le Bas de La Rivière à Saint-Denis - , à un tarif défiant toute concurrence, 130 000 euros.
Et le volet construction : et à ce sujet, le Journal de l’Ile (JIR) évoque des entrepreneurs fantômes. Sous-entendu : des travaux menés sur le compte du Département ou des factures "oubliées" en échange de contreparties.
Tout cela devrait être éclairci dans les mois à venir avec peut-être des auditions, d’autres perquisitions ou alors, rien du tout car tout est possible.