Edouard Philippe présentera mardi 28 avril son plan de déconfinement pour la France.
Ce mardi, Édouard Philippe va présenter le plan du déconfinement à l’Assemblée nationale.
Une présentation qui sera suivie d’un vote des députés. Nadia Ramassamy, députée réunionnaise nous a fait part de son analyse.
"Après une semaine de communication hésitante, contradictoire, floue et illisible pour les Françaises et les Français, cette présentation était plus qu’attendue. En effet, les entreprises, les salariés, les commerçants indépendants, les artisans, les enseignants, les étudiants, les parents et bien évidemment les élèves et les écoliers ont besoin d’avoir un message clair de la part du gouvernement.
De même, profondément attachée aux libertés publiques, je condamne que le vote sur le traçage numérique soit dilué dans le vote sur le déconfinement."
La lourdeur bureaucratique de l’État central a obéré la mise en place du confinement, je milite donc pour un déconfinement territorialisé accompagné par un dépistage massif, et en particulier chez les personnels de santé, les résidents et les personnels des Ehpad, mais aussi dans les établissements scolaires.
Aux tests, doit également s’additionner le port obligatoire des masques partout.
Si la députée est favorable à une réouverture progressive et en toute sécurité des universités, lycées, et des collèges. "Pour l’école primaire, je me prononce pour une reprise à la rentrée prochaine en septembre."
Elle est en revanche contre la rentrée des maternelles et contre le tracing.
"Par ailleurs, l’urgence économique est telle que je me prononce en faveur de la réouverture, des cafés et des restaurants adaptés pour respecter la distanciation sociale, dès le 11 mai dans les zones les moins touchées par le Covid-19, mais aussi l’annulation totale des charges sociales et fiscales sur la période du confinement, le report du paiement de la TVA pour les deux mois de confinement, le doublement du Fonds de solidarité pour verser les aides jusqu’au 1er septembre et la prise en charge par l’État d’une partie des loyers des entreprises touchées".