Surnommé monsieur Brexit, ancien commissaire européen, et ministre, Michel Barnier est de passage à La Réunion du 11 au 13 novembre. Invité du 19h d’Antenne Réunion, le candidat à l’investiture des Républicains aborde plusieurs thèmes comme son amour pour l’outre-mer, la NRL ou la réforme des retraites.
Candidat à l’investiture des Républicains, Michel Barnier est à La Réunion du 11 au 13 novembre.
Arrivé à La Réunion aujourd’hui, Michel Barnier est venu faire le plein de voix en outre-mer pour l’investiture des Républicains à la présidentielle. Les électeurs ont jusqu’au 15 novembre minuit pour adhérer aux partis les Républicains et ainsi, pouvoir voter lors du congrès début décembre. L’ancien commissaire n’a pas manqué de rappeler son attachement pour l’outre-mer. "Mi aime La Réunion. Je suis souvent venu ici pour discuter avec les agriculteurs et les élus sur de grands projets. J’ai toujours pensé que les outre-mer avaient une place importante dans la République."
Michel Barnier affirme que les Ultra-marins sont les grands oubliés de la France. L’homme politique ne veut pas faire de promesses qu’il ne pourra pas tenir, mais s’il est élu, il souhaite modifier l’organisation du nouveau gouvernement. "Il y aura auprès du Premier ministre, un ministre important chargé de l’outre-mer qui aura une compétence horizontale. Il aura plus de poids que le ministre des outre-mer, pour que tous les sujets qui concernent tous les ministères puissent être traités avec l’autorité suffisante".
Le sujet de la NRL préoccupe tous les Réunionnais, Michel Barnier tenait à s’exprimer sur le sujet et à apporter son soutien et celui de l’État au projet. "Cette route il faut la terminer. Une fois que les détails techniques seront réglés avec la Région, le Gouvernement prendra sa part. Il reste 2 km, c’est un projet fondamental, j’ai toujours été très engagé sur la culture des risques, c’est pourquoi j’ai toujours soutenu ce projet".
La Réunion est l’un des départements les plus touchés par le chômage, Michel Barnier est favorable à une suppression des charges sociales sur le premier emploi des jeunes. Dans le même temps, il est aussi favorable à la suppression des allocations chômage après deux refus. "Il faut que les gens à qui on propose à deux reprises une offre raisonnable d’emploi puissent être amenés à les accepter sinon on est dans une spirale de l’assistanat."
Questionné au sujet de la réforme du système des retraites, Michel Barnier y est favorable, mais veut que cela soit fait de manière progressive. "Il faut dire la vérité, les gens sont capables de l’entendre, on travaille moins que tous les autres pays, notre régime de retraite va être en difficulté. Il faut faire les choses par étape et porter l’âge de la retraite à 65 ans d’ici 2030"