Hier, le ministre des Outre-mer était auditionné par la délégation aux outre-mer de l’Assemblée Nationale. Objectif : préserver la filière cannes et les emplois affiliés dans les DOM.
En mars dernier, l’Europe votait la fin des quotas sucriers à partir de 2017. Un an après ce vote, les réflexions sont largement entamées pour préparer cette sortie. Hier, le ministre des Outre-mer était donc entendu à l’Assemblée Nationale, auprès de la commission des Outre-mers. Victorin Lurel a donc été questionné sur les conséquences de la fin des quotas sucriers mais également sur les alternatives envisagées pour la filière canne.
Que va devenir la filière canne ?
Mercredi 19 février, c’est dans une ambiance quasi-intimiste que le Ministre des Outre-mer était auditionné par la délégation aux Outre-mer de l’Assemblée Nationale. A ses côtés, le député socialiste Jean-Claude Fruteau a participé à cette audition. Et les interrogations sont nombreuses pour préserver la filière canne dans les départements d’Outre-mer.
Victorin Lurel assure que la filière canne doit être conservée. Ce secteur emploie aujourd’hui 15000 personnes dans les DOM (Département d’Outre-Mer). Mais avec la suppression des quotas à partir de 2017, c’est toute une industrie qui doit être repensée.
Le ministre des Outre-mer affiche sa volonté de conserver la filière canne ainsi que les emplois mais pour l’heure, plusieurs solutions sont à l’étude. Plusieurs options sont envisagées : valorisation de la filière, nouvelles utilisations… Pour certains membres de la délégation, peu importe les solutions envisagées, la production ne doit pas être séparée de la transformation.
Les prochains mois devraient donc être décisifs pour l’avenir de la filière canne. Il reste trois ans pour trouver des solutions.