Les députés ont adopté hier le projet de loi relatif au taux de sucres ajoutés dans les produits commercialisés dans les départements d’Outre-Mer. La députée-maire Huguette Bello est intervenue lors des débats.
On se dirige donc vers une plus grande équité entre la métropole et les départements d’Outre-Mer. Ce mercredi 27 mars à l’Assemblée Nationale, les députés ont adopté le projet de loi visant à interdire l’ajout de sucres dans les produits alimentaires commercialisés dans les territoires ultramarins.
L’examen de cette proposition de loi est intervenue après plusieurs études qui ont toutes montré que le taux de sucres ajoutés dans les denrées alimentaires vendues en Outre-mer était bien plus important que celui des produits commercialisés dans l’hexagone.
Lors des débats, la députée-maire Huguette Bello a pris la parole pour dénoncer les dangers d’une telle pratique et les conséquences pour la santé des populations ultramarines. L’élue réunionnaise a ainsi souligné "la prévalence de la surcharge pondérale et de l’obésité dans les régions d’Outre-mer, qui concernent un adulte sur deux et plus du quart des enfants de CM2".
Huguette Bello a pointé du doigt les "chiffres inquiétants", évoquant notamment le taux de diabète élevé à La Réunion. La parlementaire qui a appelé à une "prise de conscience générale", s’est félicitée de l’examen de cette proposition de loi à l’Assemblée.
Par ailleurs Huguette Bello a également demandé la détermination d’une date limite de consommation qui soit la même pour les produits alimentaires vendus en métropole et en Outre-Mer, ceci afin de mettre fin "à une incroyable tromperie".